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Titres en action: Saputo Precision Drilling, Brookfield, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 10 février 2022

Titres en action: Saputo Precision Drilling, Brookfield, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Saputo (SAP.TO, 28.58$) a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre en baisse par rapport à la même période l’an dernier, ce que le fromager a attribué aux difficiles conditions du marché. La société montréalaise a notamment été confrontée aux pénuries de main-d’œuvre, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et aux pressions inflationnistes. Saputo a réalisé un profit de 86 millions de dollars (M$), ou 21 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un bénéfice de 210 M$, ou 51 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 3,90 G$ au plus récent trimestre, par rapport à ceux de 3,76 G$ obtenus un an plus tôt. Saputo a souligné que l’augmentation des revenus s’expliquait par des hausses de prix sur les marchés internationaux du fromage et des ingrédients laitiers, ainsi qu’aux augmentations des prix de vente sur le marché canadien. Le bénéfice net ajusté, qui exclut l’amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions d’entreprises, s’est établi à 33 cents par action, un résultat en baisse par rapport à celui de 55 cents par action de la même période un an plus tôt.

 Precision Drilling (PD.TO, 60.09$)  a réduit sa perte à 27,3 millions de dollars (M$) au quatrième trimestre, alors que celle-ci avait été de 37,5 M$ à la même période l’an dernier, tandis que ses revenus ont progressé de 46%. La perte par action pour le trimestre clos le 31 décembre s’est chiffrée à 2,05 $, comparativement à celle de 2,74 $ pour le quatrième trimestre de 2020. Les revenus ont totalisé 295,2 M$, en hausse par rapport à ceux de 201,7 M$ de la même période un an plus tôt. La hausse des revenus était attribuable à une augmentation de l’activité de forage, ce qui a été partiellement contrebalancé par de plus faibles taux de revenus moyens aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Precision Drilling a indiqué que ses journées d’utilisation d’appareils de forage ont grimpé de 74% aux États-Unis et de 84% au Canada. Les activités de services d’appareils de forage ont progressé de 21% par rapport à la même période un an plus tôt.

 Brookfield Asset Management (BAM,61,36$US) a haussé son dividende en marge de la publication de ses résultats du quatrième trimestre, qui ont vu son profit grimper par rapport à la même période un an plus tôt. Le gestionnaire d’actifs versera désormais un dividende de 14 cents US par action, par rapport à celui de 13 cents US par action versé précédemment. Brookfield a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1,12 Milliard de dollars US (G$US), soit 66 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. Cela se comparait à un profit de 643 millions $ US, ou 40 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 21,79 G $ US au plus récent trimestre, comparativement à ceux de 17,09 G$US du quatrième trimestre de 2020. Les fonds tirés des activités ont atteint 1,73 G$US, soit 1,04 $US par action, alors qu’ils avaient été de 2,1 G$US, ou 1,34 $US par action, un an plus tôt. Brookfield a précisé que son résultat distribuable avait été de 1,3 G$US, en baisse par rapport à celui de 1,63 G$US de la même période l’année précédente.

Canada Goose Holdings (GOOS.TO, 36.80$) a abaissé ses prévisions pour son exercice financier en cours, les éclosions de contaminations à la COVID−19 et les restrictions associées ayant refroidi les attentes du fabricant de parkas de luxe. La société torontoise a expliqué que les plus faibles ventes et achalandages en magasin dans certaines parties de l’Europe et de l’Asie l’avaient convaincu de revoir à la baisse ses perspectives de profits et revenus pour son exercice 2022. Canada Goose a affiché jeudi un profit de 151,9 millions de dollars (M$) ou 1,41$ par action, pour son troisième trimestre clos le 2 janvier, en hausse par rapport à celui de 107,0 M$, ou 96 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, Canada Goose a indiqué que son bénéfice par action avait atteint 1,42$, comparativement à celui de 1,01$ du troisième trimestre de l’exercice précédent. Les revenus trimestriels se sont élevés à 586,1 M$, ce qui se comparait à un chiffre d’affaires de 474,0 M$ au troisième trimestre précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 1,45 $ par action et à des revenus de 583,24 M$, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Canada Goose table désormais sur un chiffre d’affaires d’entre 1,090 G$ et 1,105 G$ pour l’exercice en cours, comparativement à sa prévision précédente, qui visait des revenus d’entre 1,125 G$ et 1,175 G$. Elle attend en outre un profit net ajusté d’entre 1,02$ et 1,11 $ par action, plutôt qu’un profit de 1,17$ et 1,33$ par action, comme prévu précédemment.

Telus (T.TO, 31,58 $) a doublé son profit du quatrième trimestre par rapport à la même période un an plus tôt grâce à la vente de ses activités de solutions financières. La société de Vancouver avait annoncé en décembre la vente de ces activités à Dye & Durham pour 500 millions $. Le géant des télécommunications a affiché jeudi un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 644 millions $ où 47 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se compare à un profit de 260 millions $, ou 20 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus d’exploitation et autres revenus, qui comprennent le produit de la vente des activités de solutions financières, ont totalisé 4,87 milliards $ au cours du trimestre. En comparaison, ce chiffre d’affaires avait été de 4,06 milliards $ au quatrième trimestre de 2020. Sur une base ajustée, Telus a réalisé un profit par action de 23 cents, en hausse par rapport à celui de 22 cents du quatrième trimestre précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 26 cents par action pour le plus récent trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

Bombardier (BBD-B.TO, 1,80 $) a réalisé un bénéfice au trimestre financier qui a pris fin le 31 décembre dernier, alors qu’un an plus tôt, la multinationale montréalaise avait essuyé une perte. Le fabricant d’avions d’affaires a dégagé un bénéfice net de 238 millions $ US, ou de 0,09 $ US par action diluée lors de ce trimestre. Les revenus du quatrième trimestre de Bombardier ont totalisé 1,77 milliard $ US, en baisse par rapport à ceux de 2,34 milliards $ rapportés un an plus tôt. Les prévisions de 2022 de Bombardier anticipent une croissance des revenus à plus de 6,5 milliards $ US par rapport à ceux de 2021. Les revenus ajustés avant les taxes, la dépréciation et les amortissements devraient s’élever à 825 millions $ US cette année, 29% de plus qu’en 2021. Éric Martel, président et chef de la direction de Bombardier, estime que dans l’ensemble, les résultats de 2021 prouvent que le plan de la compagnie lui donne à la fois la structure et l’agilité nécessaires pour gérer des obstacles externes et tirer parti de la reprise plus rapide que prévu de l’industrie.

Coca-Cola (KO, 61,01 $US) a vu son chiffre d’affaires progresser de 10% au 4e trimestre 2021, à 9,5 milliards de dollars américains, et de 17% sur l’ensemble de l’année, à 38,7 G$US. Ses ventes en dehors de la maison, au cinéma, dans les restaurants ou les stations-service, sont enfin revenues au-dessus de leur niveau d’avant la pandémie en fin d’année, a-t-il souligné. Et le groupe a pu compter sur la croissance des ventes de Coca-Cola Zero et de boissons destinées aux sportifs. Son bénéfice net a bondi de 66% au quatrième trimestre, à 2,4 G$US, et de 26% sur l’année 2021, à 9,8 G$US. Pour 2022, le groupe s’attend à une hausse de son chiffre d’affaires de 7% à 8% à périmètre constant Coca-Cola prévoit parallèlement des effets de change négatifs et un impact à hauteur d’environ 5% de la hausse des prix des matières premières. Il anticipe une hausse de 5% à 6% de son bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels.

PepsiCo (PEP, 171,94 $US) a vu son chiffre d’affaires progresser de 12%, à 25 G$US, au 4e trimestre 2021, tandis que son bénéfice net reculait de 28%, à 1,3 G$US0. Le groupe a relevé le prix de certains de ses produits. Mais dit aussi a vu augmenter le prix des transports, des matières premières — comme l’huile de cuisson pour ses chips —, et d’emballage. Comme Coca-Cola, PepsiCo a augmenté ses dépenses de marketing. Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 13%, à 79 milliards de dollars, et son bénéfice net a progressé de 7%, à 7,6 milliards. Pour 2022, PepsiCo s’attend à une hausse de son chiffre d’affaires à périmètre constant de 6%, contre 10% l’an dernier, et à une hausse de son bénéfice par action hors éléments exceptionnels de 6,5%.

Un vote de grève sera tenu parmi quelque 3000 syndiqués du transporteur ferroviaire Canadien Pacifique (CP.TO, 92,90 $) et les résultats seront connus d’ici la fin du mois de février. La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) signale qu’un avis de différend a été signifié au ministre du Travail, conformément au Code canadien du travail, concernant ses négociations avec le Canadien Pacifique. Le syndicat affirme que les principaux enjeux dans ces négociations sont les salaires, les avantages sociaux et le régime de retraite. Le vote de grève concerne les ingénieurs de locomotives, chefs de train, agents de train et agents de triage. Le syndicat signale que le ministre du Travail a nommé un conciliateur/médiateur pour appuyer le processus. Des représentants de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada et du Canadien Pacifique sont d’ailleurs réunis jeudi en présence du conciliateur. La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada rappelle qu’une grève légale ne peut avoir lieu que 21 jours après la fin du processus de conciliation.   

Credit Suisse (CS, 10,01 $US), le numéro deux du secteur bancaire helvétique, a vu ses comptes plonger dans le rouge en 2021, sous le poids des provisions pour litiges et dépréciations d’actifs au terme d’une année agitée, annonce-t-elle jeudi. La banque, secouée par la faillite de la société financière britannique Greensill et l’implosion du fonds américain Archegos, a refermé l’année 2021 sur une perte nette de près de 1,6 milliard de francs suisses (1,4 milliard d’euros), contre un bénéfice de près de 2,7 milliards de francs un an plus tôt. Fin janvier, elle avait déjà averti que ses résultats allaient pâtir de ces provisions pour litiges qui se sont ajoutées aux lourdes dépréciations d’actifs découlant de son programme stratégique pour redresser la banque. Credit Suisse compte notamment réduire la voilure dans la banque d’investissement, en particulier dans les services au fonds spéculatif, qui ont été au cœur des secousses sur le fonds Archegos. La banque, qui avait publié fin juillet le rapport qu’elle avait commandé sur Archegos, n’a en revanche pas l’intention de publier celui concernant les fonds liés à Greensill, dans lesquels quelque 10 milliards de dollars américains avaient été engagés.

Le fabricant de matériels électriques Legrand (LR.PA, 90,58 €) a enregistré en 2021 des résultats record, portés par des segments renforcés après la pandémie (data centers, offres connectées, efficacité énergétique), et malgré des tensions sur l’approvisionnement. Le groupe français a engrangé 904 millions d’euros de bénéfice net, en progression de 8,3% par rapport à 2019, pour un chiffre d’affaires de plus de 6,99 milliards (en hausse de 14,7% par rapport à 2020, et de 5,6% par rapport à 2019), autant de chiffres record publiés jeudi, dépassant les prévisions des analystes de FactSet. Legrand a gagné des parts de marché en Europe, où il réalise plus de 40% de son activité. Aux États-Unis, il progresse sur les solutions pour centres de données et sur l’équipement du résidentiel, et ne recule que sur le secteur tertiaire, qui n’a pas encore redémarré. Il affiche aussi une croissance à deux chiffres en Chine, au Brésil, mais moindre en Inde, le pays étant toujours très affecté par la COVID-19. Bémol à ce tableau, la situation sur «la chaîne d’approvisionnement est restée compliquée au 4e trimestre, comme au 3e», au point de faire perdre quelques dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires au groupe sur les trois derniers mois, selon son directeur.