Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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CGI
CGI (GIB-A.TO, 104,57 $) a annoncé une entente visant à étendre ses activités en Europe avec un accord pour l’achat d’Umanis, une société française de services numériques. La société montréalaise de conseil en technologie et en affaires affirme que la transaction valorise Umanis à environ 310 millions d’euros (436 millions $ CAN).
Le chef de la direction de CGI, George Schindler, a déclaré que la combinaison des activités de CGI et d’Umanis renforcera la présence et le positionnement de l’entreprise en Europe de l’Ouest et du Sud. En vertu de l’accord, CGI France a le droit exclusif d’acheter toutes les actions détenues par le directeur général de Mura et Umanis, Olivier Pouligny, représentant une participation de 70,6% dans la société, à 17,15 euros par action dans le cadre d’un achat en bloc.
Sous réserve de la réalisation de l’achat du bloc, CGI France a l’intention de lancer une offre publique d’achat obligatoire pour acquérir le solde des actions d’Umanis au même prix. CGI indique que l’acquisition du bloc, qui est soumis à des conditions, et le dépôt de l’offre auprès des régulateurs français devraient être réalisés d’ici la fin du deuxième trimestre de cette année.
Deutsche Bank
Deutsche Bank (DBK.DE, 9,75 €) a de nouveau gonflé l’enveloppe des primes versées à ses équipes en 2021, de 13%, après avoir dégagé un bénéfice record en dix ans et sur fond de guerre des talents. La première banque allemande a alloué une enveloppe de 2,1 milliards d’euros de prime à ses salariés, contre 1,9 milliard d’euros en 2020, qui marquait une hausse de 29%, selon le rapport annuel publié vendredi.
Les quelques 7 200 salariés dans la banque d’investissement ont obtenu près de la moitié du pactole, soit une moyenne supérieure à 140 000 euros par tête. Cette division a dégagé l’an dernier un résultat imposable de 3,7 milliards d’euros, contribuant à la majeure partie du meilleur résultat du groupe obtenu lors de la décennie passée.
Le patron de la banque s’était inquiété en février de «la guerre de plus en plus intense pour les talents et l’évolution des salaires dans l’industrie» financière, lors de la présentation des résultats préliminaires de la banque, confirmés vendredi. Sa propre rémunération s’est élevée en 2021 à 8,8 millions d’euros, en hausse de 18% sur un an, et dont un quart environ sera versé les années à venir.