Titres en action: Onex, Pages jaunes, Héroux-Devtek, Cogeco, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 12 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Onex (ONEX.TO, 93,95$) a affiché vendredi un bénéfice net de 602 millions $US pour son plus récent trimestre, en hausse de 20,2% par rapport au profit de 501 millions $US réalisé pendant la même période un an plus tôt _ une croissance attribuée aux activités de gestion de patrimoine. La société de portefeuille a indiqué que son profit par action s’était chiffré à 6,76 $US pour le trimestre clos le 30 septembre, comparativement à un profit de 5,29 $US par action pour la même période un an plus tôt. Onex a indiqué que son profit ajusté, qui exclut certains éléments, avait totalisé 607 millions $ US, soit 6,59 $US par action, en hausse par rapport à celui de 515 millions $US, ou 5,39 $US par action, réalisé un an plus tôt. Le profit net des activités d’investissement a totalisé 493 millions $US, par rapport à 492 millions $US l’an dernier, tandis que celui des activités de gestion de patrimoine a bondi à 195 millions $ US, comparativement à 93 millions $US un an plus tôt. Le président et chef de la direction d’Onex, Gerry Schwartz, a souligné que l’entreprise avait profité d’un « trimestre très actif » avec un bon élan pour l’ensemble de ses activités. Il a ajouté que les capitaux d’investissement avaient progressé de 8 % et que la performance des fonds de la plateforme de financement par capitaux propres avait été solide.
Pages jaunes (Y.TO, 14,35 $) a affiché vendredi des revenus en baisse de près de 12% à son plus récent trimestre, ce que la société a attribué au recul de ses médias numériques et médias imprimés. L’entreprise montréalaise spécialisée dans les médias numériques et les solutions marketing a enregistré des revenus de 70,9 millions $ au cours de son trimestre clos le 30 septembre, en baisse par rapport à ceux de 80,3 millions $ de la même période l’an dernier. Son chiffre d’affaires restait malgré tout légèrement supérieur aux attentes des analystes. Le bénéfice net de Pages jaunes a grimpé à 13,7 millions $ au troisième trimestre, alors qu’il avait été de 9,0 millions $ un an plus tôt, une augmentation qui s’explique notamment par une diminution des amortissements, des frais de restructuration et autres charges, et des charges financières. Le bénéfice par action s’est chiffré à 51 cents, en hausse par rapport à celui de 34 cents de la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient à ce que Pages jaunes réalise un bénéfice par action de 53 cents à partir de revenus de 68 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le chef de la direction, David Eckert, a indiqué dans un communiqué que son entreprise était «très heureuse» des résultats, qui témoignent de «progrès continus vers l’atteinte de la stabilité des produits».
Le fabricant québécois de produits aérospatiaux et de trains d’atterrissage Héroux-Devtek (HRX.TO, 18,68 $) rapporte vendredi une hausse en un an de son résultat net du troisième trimestre, qui est passé de 3,838 millions $ lors de l’exercice financier 2020 à 7,51 millions $ cette année. Pendant la même période, le résultat net ajusté de l’entreprise basée à Longueuil a progressé de 6,118 millions $ à 7,51 millions $ alors que le bénéfice par action de base et dilué a augmenté de 0,11 $ à 0,21 $. Pour le deuxième trimestre de l’exercice 2022, Héroux-Devtek rapporte des ventes de 131,3 millions $ comparativement à 137,1 millions $ un an plus tôt. Le président et chef de la direction de Héroux-Devtek, Martin Brassard, estime qu’à chaque trimestre depuis 18 mois, le fabricant est parvenu à compenser les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la cadence de production dans le secteur civil, grâce à une croissance solide et constante dans le secteur de la défense. M. Brassard annonce que pour le deuxième semestre de l’exercice 2022, la compagnie recherchera de nouvelles occasions d’affaires et de croissance au moyen d’acquisitions ou en renforçant ses relations avec les fabricants d’équipement d’origine. Héroux-Devtek a prolongé son contrat avec Boeing pour les programmes 777 et 777X jusqu’en 2030 et a été choisi par Lockheed Martin pour sa prochaine génération d’avions pour la défense aérienne.
Cogeco Communications (CCA.TO, 106,23 $) a fait état, jeudi, après la fermeture des marchés, d’un bénéfice de 96,2 millions $, ou 2,05 $ par action, en hausse par rapport à un résultat de 90,8 millions $, ou 1,90 $ par action un an plus tôt. Le BAIIA ajusté s’est établi à 290,6 millions $, une baisse de 1,3% par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent en raison notamment de la dépréciation du dollar américain et de l’intensification des activités de marketing et de publicité au sein des secteurs des services à large bande. Ses revenus ont augmenté de 4,5%, pour atteindre 632,7 millions $. Ainsi, les recettes tirées des services à large bande canadiens ont augmenté de 10,1%. Les revenus des services à large bande américains ont augmenté de 5,8%. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation ont augmenté de 10,5%, pour atteindre 281,5 millions $. Concernant l’acquisition par Atlantic Broadband, le 1er septembre, des systèmes de câblodistribution de WideOpenWest en Ohio pour un prix d’achat de 1,125 milliard $ US, M. Jetté a dit «avoir hâte de rendre compte des activités d’intégration au prochain trimestre». Pour tenir compte de l’incidence de cette acquisition, Cogeco Communications revoit à la hausse ses projections financières pour l’exercice 2022. La société prévoit que la croissance des revenus se situera entre 15% et 17%, et celle du BAIIA ajusté, entre 14% et 16%. Les acquisitions d’immobilisations corporelles devraient se chiffrer entre 815 millions $ et 845 millions $. Par ailleurs, un dividende déterminé trimestriel de 0,705 $ a été déclaré, comparativement à 0,64 $ pour l’exercice précédent.
Le géant pharmaceutique AstraZeneca (AZN, 62,92 $US) a déclaré une perte nette de 1,65 milliard de dollars américains au troisième trimestre contre un bénéfice de 651 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a en revanche bondi de 50% à 9,9 milliards $US, notamment grâce à la fusion avec Alexion, dont les recettes sont comptabilisées à partir de fin juillet. Les revenus comprennent sur les neufs mois depuis le début de l’année 2,2 G$US de ventes de vaccin contre la COVID-19, dont 736 M$US en Europe, correspondant à 580 millions de doses vendues dans le monde. Contrairement à ses rivaux, AstraZeneca s’est engagé à vendre son vaccin à prix coûtant. Les coûts des ventes ont triplé sur un an, les coûts de recherche doublés et le groupe suédo-britannique a payé 350 M$US d’impôts contre un crédit d’impôt l’an dernier. Le groupe avait indiqué il y a un mois avoir obtenu des résultats positifs dans les essais cliniques de phase 3 sur son médicament AZD7442, cocktail d’anticorps contre la COVID-19.
Le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 163,06 $US) a annoncé vendredi qu’il allait séparer ses produits d’hygiène et médicaments sans ordonnance du reste de ses opérations pour donner naissance à deux entreprises cotées en Bourse. Le titre de J&J grimpait de plus de 3,5% à Wall Street dans les échanges électroniques après cette annonce et avant l’ouverture de la place new-yorkaise. La branche «Santé des consommateurs» commercialise des produits grand public comme les pansements Band-Aid, les crèmes pour la peau Neutrogena, de la poudre de talc pour bébés ou le Tylenol, un médicament utilisé comme antidouleur. Elle a généré un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de dollars américains au troisième trimestre, soit près de 16% des recettes totales de J&J. Les autres activités du groupe, à savoir la production et la vente d’équipements médicaux, de médicaments sur ordonnance et de vaccins, notamment le sérum unidose contre le Covid-19, formeront la deuxième entreprise. Ces divisions ont généré près de 20 G$US de revenus de juillet à septembre. J&J envisage d’achever la séparation d’ici 18 à 24 mois. L’annonce de la scission de J&J intervient quelques jours seulement après celle d’un autre géant américain, le conglomérat General Electric, qui a lui prévu de séparer ses activités en trois entreprises distinctes.