Titres en action: Citigroup, PepsiCo, Blackrock…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 15 avril 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autre
pour ne pas manquer de mise à jour)
La banque américaine Citigroup (C, 73,94 $US), dont le bénéfice net a triplé au premier trimestre grâce notamment à la réduction des réserves mises de côté pendant la pandémie, prévoit d’abandonner ses services de banque aux particuliers dans 13 pays, dont la Chine. «Même si nos activités sur ces 13 marchés fonctionnent bien, nous n’avons pas l’échelle dont nous avons besoin pour être compétitifs», a souligné Jane Fraser, arrivée à la tête de la banque début mars, dans un communiqué. Le groupe a par ailleurs indiqué avoir vu son chiffre d’affaires reculer de 7% au premier trimestre, à 19,3 milliards de dollars, principalement en raison des faibles taux d’intérêt et d’une baisse des prêts. Mais la banque, qui s’était constitué un coussin de sécurité l’an dernier pour faire face aux éventuels impayés de ses clients, a aussi diminué ses réserves de 3,7 milliards de dollars pendant le trimestre. Le bénéfice net de Citigroup a atteint 7,9 milliards de dollars.
La fringale des Américains pendant la pandémie pour les Doritos, Tostitos et autres chips et sodas a propulsé au premier trimestre les ventes et bénéfices de Pepsico (PEP, 142,70 $US), qui s’attend à une année soutenue en 2021. Le géant américain des sodas et des snacks Pepsico a vu son chiffre d’affaires grimper de 6,8% de janvier à mars à 14,82 milliards de dollars, contre des attentes de 14,55 milliards, porté par une croissance de 4% des ventes des marques de chips de Frito Lay en Amérique du Nord et de 5% de ses sodas. Le bénéfice net est ressorti à 1,71 milliard de dollars ou 1,24 dollar par action, au-dessus du 1,12 dollar attendu par les analystes. Au premier trimestre 2020 lorsque l’épidémie s’est déclenchée, le bénéfice s’était inscrit à 1,34 milliard de dollars. «Le rythme de nos activités va rester fort» a indiqué la direction du groupe, présidé par Ramon Laguarta, dans un communiqué jeudi. Pepsico prévoit que «la croissance va accélérer au 2e trimestre». Pepsico a affirmé «avoir une plus grande confiance dans l’atteinte de ses objectifs pour 2021» qui sont une croissance organique du chiffre d’affaires «à un chiffre au milieu de l’échelle», c’est-à-dire autour de 5%.
BlackRock (BLK, 801,07 $US), le premier gestionnaire d’actifs au monde, a dépassé au premier trimestre les 9 000 milliards d’actifs sous gestion et fait part de résultats globalement supérieurs aux attentes, profitant de l’euphorie ambiante sur les marchés financiers. Ses actifs sous gestion ont culminé fin mars à 9 007 milliards de dollars, soit 39% de plus que l’an dernier à la même période. C’est davantage que ne l’anticipaient les analystes interrogés par Factset, qui tablaient sur 8 950 milliards de dollars sous gestion. Sur le trimestre, le groupe a attiré 172 milliards de dollars de flux nets, principalement sur des produits liés aux actions et aux taux fixes, sur fond d’anticipation de remontée progressive des taux d’intérêt ces derniers mois aux États-Unis. Concernant les actions, les marchés américains ont de nouveau affiché une santé éclatante sur le trimestre, collectionnant les records à la faveur d’un soutien budgétaire et monétaire encore puissant de la part de l’administration américaine et de la perspective de forte reprise de l’économie sur fond de vaccination massive contre la COVID-19.
Bank of America (BAC, 39,88 $US) a doublé son bénéfice net au premier trimestre grâce à la réduction des réserves mises de côté pendant la pandémie et la bonne santé de ses activités de banque d’affaires. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 7,6 milliards de dollars sur la période, détaille un communiqué jeudi. Rapporté par action et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, il s’élève à 86 cents, soit plus que les 66 cents attendus par les analystes. Son chiffre d’affaires s’est stabilisé sur un an, à 22,8 milliards de dollars. Il est là aussi supérieur aux prévisions. Les revenus tirés du courtage d’actions, de matières premières, de devises et d’autres actifs financiers ont progressé de 11%. L’action de Bank of America montait de 1,3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance.
Les actionnaires du producteur de cannabis Aphria (APHA, 14,23 $US) ont voté pour la proposition de regroupement de l’entreprise avec sa rivale Tilray (TLRY, 17,40 $US). La société de Leamington, en Ontario, n’était pas immédiatement en mesure de préciser combien d’actionnaires avaient voté pour la fusion, mais elle a indiqué que plus de 65 000 actionnaires et votants mandataires avaient été représentés lors de l’assemblée. Aphria et Tilray, établie à Nanaimo, en Colombie-Britannique, ont annoncé leur projet de fusion en décembre. Si l’entente va de l’avant, les deux sociétés seront exploitées sous l’enseigne de Tilray. L’actuel chef de la direction d’Aphria, Irwin Simon, dirigera la nouvelle entité. La société regroupée aura un chiffre d’affaires pro forma de 874 millions $ et contrôlera plus de 17% du marché au détail du cannabis — soit la plus grande part de marché parmi les producteurs autorisés canadiens. Les actionnaires de Tilray se prononceront sur l’entente lors d’une assemblée prévue vendredi.
Le géant bancaire HSBC (HSBC, 29,48 $US) va relocaliser quatre très hauts dirigeants de Londres vers Hong Kong, confirmant sa stratégie de mettre le paquet sur l’Asie et malgré le contexte politique dans l’ex-colonie britannique. «Je veux que davantage de nos équipes dirigeantes mondiales se situent dans des régions en croissance, et l’Asie bien sûr est au cœur de notre future croissance, investissement et innovation», a souligné le directeur général Noel Quinn, dans une note au personnel, reçue jeudi par l’AFP. Vont rejoindre Hong Kong au second semestre, Barry O’Byrne, patron de la banque commerciale, Greg Guyett, co-dirigeant de la banque d’investissement, et Nuno Matos, directeur général de la banque privée. Dans un autre mémo, HSBC ajoute que Nicolas Moreau, patron de la gestion d’actifs, va également se relocaliser à Hong Kong dans le courant de l’année. Le but pour la banque est que ses hauts dirigeants soient plus proches des clients et puissent mieux remplir leurs objectifs. HSBC réalise 90% de ses bénéfices en Asie, où la Chine et Hong Kong sont des marchés cruciaux.
La plateforme britannique de livraison alimentaire Deliveroo (ROO, 261,54 £), qui a connu des débuts difficiles en Bourse, a bénéficié d’une très forte croissance au premier trimestre, mais prévoit une décélération désormais en raison de la levée des restrictions sanitaires. Les commandes ont plus que doublé (+114%) à 71 millions sur les trois premiers mois de l’année, souligne jeudi dans un communiqué le groupe qui a profité du confinement et de la fermeture des pubs et restaurants au Royaume-Uni ainsi que de l’essor du télétravail. Au total, ses clients ont dépensé 1,65 milliard de livres sur son application permettant de se faire livrer des plats auprès de restaurants, soit 23,2 livres par commande. L’application se félicite de fidéliser de plus en plus de clients, qui sont 7,1 millions à l’utiliser régulièrement chaque mois. Deliveroo est surtout présent au Royaume-Uni et en Irlande, les deux pays représentant la moitié de ses ventes, mais la société possède des activités également dans d’autres pays comme la France, l’Espagne, l’Australie et Singapour.
Walmart (WMT, 139,32 $US), le premier employeur privé aux États-Unis, a annoncé mercredi vouloir passer à temps plein, avec des horaires réguliers, deux tiers de ses employés payés à l’heure, afin de mieux les retenir. Le groupe compte atteindre cet objectif d’ici fin janvier 2022. En 2016, seulement 53% de cette catégorie de salariés était à temps plein, souligne Walmart dans un communiqué. Mais les besoins évoluent, avec notamment de plus en plus de préparation de courses et de livraisons pour les clients. «Nous savons que le fait d’offrir plus d’opportunités de postes à temps plein ainsi que des compétences, de la formation et des outils pour faciliter le travail nous aidera à continuer d’attirer et de retenir les meilleurs talents», a indiqué un responsable du groupe, Drew Holler, dans un message sur le site du groupe. L’entreprise, qui emploie au total environ 1,6 million de personnes dans le pays, est régulièrement critiquée pour les conditions de travail et les salaires de ses employés.