Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autre
pour ne pas manquer de mise à jour)
Walmart rassure le marché en actualisant ses prévisions financières
Le géant américain des supermarchés Walmart (WMT, 138,46 $US, en hausse de 4,42% avant l’ouverture) a rassuré Wall Street mardi en réajustant à la hausse ses prévisions de bénéfices annuels, trois semaines après avoir émis un avertissement sur résultats qui avait ébranlé les marchés financiers. Le groupe a indiqué mardi, lors de la publication de ses résultats trimestriels, qu’il s’attendait à ce que son profit opérationnel recule de 9% à 11%, moins que les 11% à 13% prévus jusqu’à présent.
«Nous sommes satisfaits que davantage de clients choisissent Walmart en cette période d’inflation et nous travaillons dur pour les soutenir au moment où ils font attention à leurs dépenses», a déclaré dans un communiqué Doug McMillon, le patron de Walmart. Le groupe avait annoncé fin juillet que ses bénéfices seraient érodés, car ses clients dépensent plus pour l’alimentation et l’essence en raison de l’inflation et moins pour les autres marchandises.
Cette situation contraint Walmart à offrir des réductions sur les autres produits, aux marges plus élevées, pour pouvoir écouler ses stocks. Au deuxième trimestre de son exercice décalé, l’entreprise de Bentonville (Arkansas) a réalisé un chiffre d’affaires de 152,9 milliards de dollars américains, en hausse de 8,4% sur un an et supérieur aux attentes du marché.
Ses ventes en nombre de magasins comparables (hors prix du carburant) ont augmenté de 6,5%. Walmart estime qu’elles progresseront de 3% sur l’ensemble du second semestre 2022. Le bénéfice net trimestriel du groupe a été de 5,1 G$ US (+20,4%).
Home Depot s’appuie sur une demande solide au deuxième trimestre
La chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot (HD, 309,60 $US, en baisse de 1,59% avant l’ouverture) a fait part mardi de résultats trimestriels conformes aux attentes de Wall Street et s’est dite rassurée par la solidité de la demande pour les articles pour la maison. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 43,4 milliards de dollars américains (G$US) au deuxième trimestre de l’exercice comptable 2022, en hausse de 6,5% sur un an.
Ses ventes à nombre de magasins comparables, critère de référence dans le commerce, ont quant à elles augmenté de 5,8% au niveau mondial et de 5,4% aux États-Unis. Le bénéfice net de Home Depot s’est établi à 5,2 G$US (+7,6%). Rapporté par action, il est de 5,05 $US, un peu au-dessus des prévisions du marché.
Ces résultats s’expliquent en partie par l’augmentation des dépenses en magasin. La facture moyenne des clients de mai à juillet a été de 90,02 $US, soit 9,1% de plus qu’il y a un an.
«Si l’inflation n’explique pas l’ensemble des hausses, elle a contribué aux chiffres de Home Depot», note Neil Saunders de GlobalData. «Cela a été plus facile pour Home Depot que pour d’autres commerçants de pratiquer des augmentations de prix simplement parce que la chaîne vend de nombreux articles dont les gens ont besoin pour leurs projets de rénovation ou de réparation», ajoute l’analyste.
«Une large proportion de ces produits ont un caractère essentiel et seront achetés quel que soit leur prix», précise M. Saunders. Home Depot a maintenu ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice comptable 2022, où l’entreprise table sur une hausse de ses ventes de 3%, une marge d’exploitation d’environ 15,4% et un taux d’imposition proche de 25%.
IAG convertit son prêt en part de 20% dans Air Europa
IAG (IAG.L, 122,40 $GBp, en hausse de 1,51%), maison mère des compagnies aériennes britannique British Airways et espagnole Iberia, va convertir en part de 20% dans Air Europa son prêt au propriétaire de ce transporteur, Globalia, selon un communiqué publié mardi. Le groupe aérien britannique «a exercé son option d’échange du prêt de 100 millions d’euros» à Globalia en une part de 20% dans Air Europa, d’après ce communiqué.
IAG avait annoncé en mars ce prêt sur sept ans au groupe espagnol, dans le cadre d’un projet de rapprochement avec Air Europa pour un milliard d’euros annoncé en 2019.
Le britannique, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling, espère ainsi se renforcer dans les liaisons vers le continent américain et faire de Madrid l’un des principaux hubs européens. Mais ce projet a été mis à mal par la pandémie de COVID-19, qui a conduit IAG à diviser par deux son offre initiale, puis par les réticences de la Commission européenne, inquiète d’une réduction de la concurrence sur le marché espagnol.
Ces difficultés ont conduit IAG à annoncer à la mi-décembre la résiliation de l’accord d’achat de 2019. Le groupe britannique avait toutefois précisé vouloir trouver une nouvelle forme de rapprochement. «Nous analyserons la possibilité de reprendre 100%» d’Air Europa après avoir converti le prêt à Globalia, avait indiqué fin juillet Luis Gallego, directeur général du groupe, lors de la présentation des résultats semestriels.
IAG, qui contrôle aussi la compagnie irlandaise Aer Lingus, est le troisième groupe aérien en Europe derrière Ryanair et Lufthansa. Air Europa est quant à elle la troisième compagnie ayant la plus forte présence en Espagne, après IAG et Ryanair.