Titres en action: Loblaw, High Liner, Visa, Goodfood, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 17 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les Compagnies Loblaw (L.TO, 97,89 $) ont surpassé les attentes au troisième trimestre, en faisant état mercredi d’un profit en hausse par rapport à la même période l’an dernier, soutenu par la solide dans ses magasins et en ligne. La plus grande chaîne d’épiceries et de pharmacies au Canada a réalisé un bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires de 431 millions $, ou 1,27 $ par action, pour la période de 16 semaines close le 9 octobre. En comparaison, Loblaw avait engrangé un profit de 342 millions $, ou 96 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus trimestriels ont totalisé 16,05 milliards $, un chiffre d’affaires en hausse par rapport à celui de 15,67 milliards $ réalisé un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, Loblaw a fait état d’un profit ajusté de 1,59 $ par action, en hausse par rapport à celui de 1,28 $ du troisième trimestre de l’an dernier. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice ajusté de 1,48 $ par action, réalisé à partir de revenus de 15,89 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Aliments High Liner (HLF.TO, 13,89 $) a annoncé mercredi qu’il hausserait son dividende de 43%, alors qu’il affichait un bénéfice du troisième trimestre plus de deux fois plus important que celui de la même période l’an dernier. Le producteur néo-écossais de fruits de mer surgelés a indiqué qu’il verserait un dividende trimestriel de 10 cents par action, en hausse par rapport à celui de 7 cents versé au dernier trimestre. High Liner a réalisé un profit de 9,2 millions $US, ou 26 cents US par action, au cours du trimestre clos le 2 octobre, en hausse par rapport à celui de 3,8 millions $US, ou 11 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les ventes ont totalisé 214,3 millions $US, alors qu’elles avaient été de 194,6 millions $US au troisième trimestre de l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, High Liner a enregistré un profit ajusté de 32 cents US par action au plus récent trimestre, alors qu’il avait été de 18 cents US par action un an plus tôt. Les analystes attendaient en moyenne un profit ajusté de 23 cents US par action, réalisé à partir de revenus de 206,5 millions $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le géant internet Amazon (AMZN, 3 532,40 $US) a annoncé mercredi qu’il n’accepterait plus les paiements par cartes de crédit Visa (V, 2014 $US) émises au Royaume-Uni à compter du 19 janvier 2022, pointant les «frais élevés» pratiqués par l’entreprise américaine de services de paiement. «Ces frais devraient baisser avec le temps, alors que les technologies progressent, mais les coûts restent élevés, voire augmentent», a pointé Amazon mercredi dans un communiqué, ajoutant vouloir «continuer d’innover (…) pour ajouter et promouvoir des options de paiement plus rapides, moins chères et plus inclusives». Dans un courriel envoyé à ses clients, Amazon précisait que les cartes de débit Visa ou les cartes de crédit fournies par d’autres entreprises «comme Mastercard, Amex et Eurocard» pourraient toujours être utilisées. L’entreprise américaine Visa s’est dite mercredi «très déçue» de la décision d’Amazon. «Lorsque le choix du consommateur est limité, personne ne gagne», a réagi l’entreprise dans un communiqué. «Nous continuons de travailler» avec Amazon pour résoudre le problème, afin que les titulaires de cartes Visa puissent continuer à «utiliser leurs cartes sur Amazon au Royaume-Uni sans restrictions en janvier 2022», précise le communiqué.
L’action de Marché Goodfood (FOOD.TO, 4,96 $) perdait près de 30% mercredi matin, après que l’entreprise montréalaise a reconnu que l’assouplissement des mesures sanitaires avait freiné sa croissance cet été. Le spécialiste des mets prêts à cuisiner espère que l’épicerie en ligne redonnera un élan à ses activités. La saison estivale est généralement une période plus creuse pour la société. Les assouplissements aux mesures sanitaires au Canada ont accentué le phénomène, a expliqué le cofondateur et chef de la direction de Goodfood, Jonathan Ferrari, lors d’une conférence téléphonique visant à discuter des résultats du quatrième trimestre de son exercice 2021. Ses ventes ont reculé de 5% à 79 millions $ pour le trimestre clos le 31 août. M. Ferrari a souligné que les revenus demeuraient «nettement supérieurs» à ceux enregistrés avant la pandémie, qui s’élevaient à 56 millions $ au quatrième trimestre 2019. «Ça démontre la résilience du modèle d’entreprise tandis qu’il y avait une énorme demande latente pour les activités extérieures», avance-t-il. L’argument n’a pas convaincu les investisseurs. Avant la publication des résultats, les analystes interrogés par Refinitiv anticipaient en moyenne des revenus de 91 millions $. Luke Hannan, de Canaccord Genuity, estime que les résultats du quatrième trimestre sont «significativement» inférieurs aux attentes.
Le géant québécois de l’alimentation Metro (MRU.TO, 66,22 $) rapporte mercredi que son bénéfice net pour le quatrième trimestre de l’exercice financier 2021 s’est élevé à 194 millions $, ou 0,79 $ par action diluée, alors qu’il s’était établi à 186,5 millions $, ou 0,74 $ par action diluée lors du trimestre correspondant de 2020. Pendant la même période, le bénéfice net ajusté a progressé, de 193,1 millions $ à 200,6 millions $. Quant au chiffre d’affaires du quatrième trimestre de Metro, il a reculé de 4,144 milliards $ à 4,092 milliards $ d’une année à l’autre. Comparativement au dernier trimestre de 2020, le chiffre d’affaires des magasins d’alimentation comparables a fléchi de 2,9% au quatrième trimestre de cette année. Cependant, le chiffre d’affaires des pharmacies comparables a été en hausse de 4,1% au cours de la même période. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Metro a affiché un bénéfice net, un bénéfice net ajusté et un chiffre d’affaires supérieurs à ceux de 2020. Le président et chef de la direction de Metro, Éric La Flèche, estime que l’exercice 2021 a pris fin en force malgré des ventes inférieures considérant que le chiffre d’affaires a été exceptionnel en 2020. Le conseil d’administration a déclaré, le 27 septembre dernier, un dividende trimestriel de 0,25 $ par action, le même montant déclaré au dernier trimestre.
Le géant chinois de l’internet Baidu (BIDU, 171,27 $US) a fait état mercredi de 2,3 milliards d’euros de pertes au troisième trimestre, et mis en garde contre les incertitudes liées à l’épidémie de coronavirus. Dans un communiqué, le groupe basé à Pékin a annoncé, pour la période juillet-septembre, des pertes 28 fois plus élevées qu’au deuxième trimestre. Ces pertes, de 16,55 milliards de yuans, soit 2,3 milliards d’euros, sont liées en grande partie à des dépréciations d’investissements, selon l’entreprise. À la même période l’an passé, Baidu affichait un bénéfice de 13,67 milliards de yuans (1,75 milliard d’euros d’alors). Son chiffre d’affaires au troisième trimestre s’établit à 31,9 milliards de yuans (4,4 milliards d’euros), en hausse de 13% sur un an. Il s’agit de son rythme de progression la plus faible depuis le début de l’année. Principal moteur de recherche en Chine, Baidu tire une grande partie de ses revenus de la publicité. L’an passé, le «Google chinois» avait déjà été fortement pénalisé par des baisses de recettes publicitaires, au moment où la pandémie de la COVID-19 refroidissait les annonceurs.
Les utilisateurs d’Uber (UBER, 45,76 $US) dans certaines villes peuvent à nouveau partager une course avec d’autres passagers, pour un prix réduit, une offre qui avait disparu avec les restrictions sanitaires pendant la pandémie. «609 jours plus tard, les trajets partagés sont de retour aux États-Unis», a annoncé mardi sur Twitter Andrew Macdonald, un vice-président du leader mondial de la réservation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Pour l’instant, en Amérique, l’option UberX Share (anciennement UberPool) n’est disponible qu’à Miami, en Floride, et les chauffeurs ne peuvent pas accueillir plus de 2 clients en même temps, au lieu de 4 avant la pandémie. Ils doivent tous porter un masque. Uber a aussi réintroduit cette possibilité dans plusieurs autres villes dans le monde, dont Accra, Lagos, Nairobi, Kiev, et des métropoles en Australie. Le groupe californien, qui prévoyait d’atteindre le Graal de la rentabilité au dernier trimestre 2020 a beaucoup souffert de la pandémie. Mais il a en partie compensé ses pertes grâce à des investissements massifs dans la livraison de repas à emporter. Du côté des trajets avec chauffeurs, la demande est revenue plus vite que les conducteurs. Les délais d’attente se sont allongés en conséquence et les prix ont grimpé.