Titres en action: Kimberly-Clark, TFI International, GameStop…
LesAffaires.com et AFP|Publié le 25 janvier 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La chaîne américaine de salles de cinéma AMC (AMC, 4,42$US) a annoncé lundi avoir récolté 917 millions de dollars depuis mi-décembre, ce qui écarte la possibilité d’une faillite à court terme, selon son PDG Adam Aron, alors que l’industrie souffre comme jamais sous l’effet de la pandémie de coronavirus. La nouvelle a ravi les investisseurs, le titre gagnant jusqu’à 39% en séance, avant de terminer la journée sur un gain de près de 26%. Dans le détail, le groupe a utilisé plusieurs outils pour se renflouer, de l’augmentation de capital pour 406 millions de dollars à de la dette bancaire pour 411 millions, en passant par des obligations et de la dette convertible. AMC avait déjà rassemblé plus d’un milliard de dollars de liquidités entre avril et novembre, principalement par le biais d’une augmentation de capital et de la dette, là aussi. «Aujourd’hui, le soleil brille sur AMC», s’est enthousiasmé le PDG Adam Aron, cité dans le communiqué publié lundi. «Il n’est plus question de parler de dépôt de bilan d’AMC à court terme», a assuré le dirigeant. Le groupe indique également espérer des progrès dans ses négociations avec les propriétaires de salles pour déterminer le montant exact des loyers dus, avec la possibilité d’obtenir des rabais. L’exploitant de salles, qui se présente comme numéro un mondial avec environ mille lieux et 10 700 écrans dans le monde, a laissé ouvert nombre de ses cinémas aux États-Unis malgré l’accélération de la pandémie et la chute de la fréquentation.
Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB, 138,59 $US) a continué à voir ses ventes profiter au quatrième trimestre d’une forte demande pour les mouchoirs jetables et le papier toilette, mais a prévenu que les coûts des matières premières pèseraient sur ses bénéfices en 2021. Le chiffre d’affaires de la société de produits d’hygiène de grande consommation a progressé de 6% d’octobre à décembre pour atteindre 4,8 milliards de dollars, détaille un communiqué lundi. Il a été porté par la division consacrée aux produits pour la famille – les mouchoirs, les serviettes, le papier de toilette, l’essuie tout – qui a vu ses revenus bondir de 14% au total, et de 21% en Amérique du Nord. Non seulement le groupe en a vendu plus, mais il a aussi augmenté ses prix. Les actions de Kimberly-Clark gagnaient 4,8% pour atteindre 138,59 $US peu avant 13 heures.
La société de transport montréalaise TFI International (TFII, 81,42$), anciennement Transforce, acquiert UPS Freight, une division de United Parcel Service (UPS, 160,86$US), pour un montant de 800 millions de dollars américains. En devise canadienne, la transaction s’élève à un peu plus de 1 milliard de dollars. Le titre de l’entreprise réagissait bien à l’annonce et s’appréciait de plus de 24% à 80,90$ à la Bourse de Toronto peu après l’ouverture des marchés. UPS Freight se charge du transport et de la livraison de lots brisés et de lots complets.
C’est le feuilleton boursier du moment. À Wall Street, la chaîne américaine de magasins de jeux vidéo GameStop (GME, 65 $US) devrait encore faire parler d’elle. L’action s’était enflammée vendredi (+51% en une séance) sous l’effet de mécanismes spéculatifs, sans rapport avec la performance réelle de la société. Vers 8h30, lundi, l’action gagnait un autre 55% pour atteindre 100 $ aux échanges électroniques précédant l’ouverture. Aux alentours de 11h40, le titre de GameStop s’échangeait à 99,99 $, en hausse de 54%. La cotation a même dû être suspendue temporairement en raison d’une trop grande volatilité.
L’action de Toshiba (6502.T) s’est envolée de 16,77% à 3 360 yens à Tokyo. Les investisseurs ont salué l’annonce du groupe en fin de semaine dernière de son retour sur le prestigieux premier tableau de la Bourse de Tokyo à compter de ce vendredi, plus de trois ans après en avoir été banni en raison de grandes difficultés financières, désormais derrière lui.