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Titres en action: GE, McDonald’s, GM, Haliburton, 3M…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Titres en action: GE, McDonald’s, GM, Haliburton, 3M…

(Illustration: Camille Charbonneau)

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

General Electric soutenu par le regain d’activité dans l’aéronautique

Les ventes du conglomérat américain General Electric (GE, 98,82 $US), dont l’activité est désormais concentrée autour de l’aéronautique et de l’énergie, ont été soutenues au premier trimestre par la demande pour les moteurs d’avions.

Le chiffre d’affaires global de l’entreprise a augmenté de 14% pour atteindre 14,5 milliards de $US.

Il a été porté par une hausse de 25% de ses ventes dans sa division aéronautique, avec une demande croissante pour les services de maintenance et les moteurs pour Boeing et Airbus, le trafic aérien continuant à se redresser après le trou d’air généré par la pandémie.

La division consacrée aux énergies renouvelables a vu son chiffre d’affaires reculer de 1% en raison notamment d’une baisse des livraisons d’éoliennes terrestres.

Celle dédiée aux énergies traditionnelles a vu son chiffre d’affaires augmenter de 9%, avec notamment une hausse des services fournis pour le gaz.

Les résultats n’incluent pas les activités de la branche consacrée aux technologies médicales, introduite en Bourse début janvier. GE a gardé environ 20% des parts de cette nouvelle entité, baptisée GE Healthcare.

Cette opération a aidé le groupe, qui avait subi une perte nette de 1,1 milliard de $US au premier trimestre 2022, à repasser dans le vert avec un bénéfice net de 7,4 milliards de $US.

Au vu des résultats du premier trimestre et de la demande pour ses produits, GE a relevé la fourchette basse de ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année : le groupe s’attend désormais à un bénéfice ajusté par action compris entre 1,70 et 2 $US contre 1,60 et 2 $US auparavant.

L’action du groupe prenait 1,8% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance de Wall Street.

GE prévoit par ailleurs toujours de séparer ses activités dans l’énergie et le secteur aérospatial début 2024.

 

 

Suivant: Les ventes de McDonald’s dopées par la hausse des prix et de la fréquentation au T1

 

Les ventes de McDonald’s dopées par la hausse des prix et de la fréquentation au T1

McDonald’s  (MCD, 295.76$US) a dépassé les attentes au premier trimestre grâce à la hausse des prix de ses menus et du nombre de visiteurs dans ses restaurants.

«Dans un environnement opérationnel difficile, la demande des clients pour la marque McDonald’s reste forte», a commenté le directeur général de l’entreprise, Chris Kempczinski, dans un communiqué.

Les ventes dites comparables, l’indicateur de référence dans le secteur qui exclut les variations de change et n’inclut que les magasins ouvert depuis au moins 13 mois, ont grimpé de 12,6% sur la période.

Aux États-Unis, les ventes ont profité, selon McDonald’s, de campagnes promotionnelles efficaces mettant en avant les produits les plus vendus ainsi que de la hausse continue des ventes en ligne et en livraison.

En dehors des États-Unis, les ventes se sont surtout bien tenues en Australie, au Canada, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et au Japon.

Même si le groupe a un peu augmenté ses prix, ses tarifs restent moins élevés que ceux d’autres chaînes similaires.

Le chiffre d’affaires global de l’entreprise a progressé de 4% à 5,9 milliards de $US, de 8% à taux de change constants.

Son bénéfice net a bondi de 63% à 1,8 milliard de $US.

Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, il s’est affiché à 2,63 $US, soit au-dessus des 2,33 $US attendus par les analystes.

L’action montait de 0,8% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.

 

 

 Suivant: General Motors, porté par la forte demande pour ses véhicules, relève ses prévisions

 

 

General Motors, porté par la forte demande pour ses véhicules, relève ses prévisions

 

Le constructeur automobile américain General Motors (GM, 34,71 $US) a relevé mardi ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année, après avoir dévoilé des résultats meilleurs que prévu pour le premier trimestre grâce à la forte demande pour ses pick-up et VUS et aux prix de vente élevés.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise dirigée par Mary Barra a augmenté de 11% sur la période, pour atteindre 40 milliards de $US, détaille un communiqué.

Le groupe explique avoir d’une part vendu plus de véhicules grâce aux améliorations dans la chaîne d’approvisionnement qui lui ont permis d’augmenter sa production, contrainte depuis 2021 par le manque de certaines pièces.

GM remarque également que la forte demande pour ses produits lui permet de continuer à relever ses prix.

Les ventes ont surtout augmenté en Amérique du Nord, ce qui a permis de compenser la forte baisse en Chine.

Les coûts de l’entreprise ont parallèlement augmenté en raison notamment de la hausse des coûts des matières premières et de logistique.

Le bénéfice net de GM a reculé de 19%, à 2,4 milliards de $US. Rapporté par action et ajusté des éléments exceptionnels, il est toutefois supérieur aux attentes des analystes.

GM s’attend désormais à un bénéfice avant intérêt et impôt, l’indicateur habituellement utilisé par le groupe pour refléter sa rentabilité, compris entre 11 et 13 milliards de $US, contre une précédente prévision de 10,5 et 12,5 milliards de $US.

Le groupe a aussi relevé sa prévision de liquidités retirées des activités automobiles.

En raison d’une charge de 900 millions de $US pour le programme de départs volontaires proposé début mars à ses employés, la prévision de bénéfice net a en revanche été abaissée d’une fourchette comprise entre 8,7 et 10,1 milliards de $US à une fourchette comprise entre 8,4 et 9,9 milliards.

GM, dans le souci de diversifier sa chaîne de production, a par ailleurs annoncé un nouveau partenariat avec le groupe sud-coréen Samsung SDI pour un investissement de plus de 3 milliards de $US dans la construction d’une usine de batteries électriques aux États-Unis.

L’emplacement n’a pas été précisé, mais la production devrait débuter en 2026. Selon Samsung, dans un communiqué, plusieurs milliers d’emplois seront créés sur le site.

Cette collaboration devrait permettre à GM d’augmenter sa capacité de production annuelle de véhicules électriques en Amérique du Nord «bien au-delà de 1 million d’unités par an», a affirmé mardi Mary Barra.

L’annonce intervient au moment où le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est en visite aux États-Unis, afin de renforcer les liens sécuritaires et économiques entre les deux pays alliés de longue date.

GM a déjà un partenariat avec LG. La première usine de leur co-entreprise Ultium Cells, dans l’Ohio, est déjà en fonctionnement tandis qu’une deuxième, dans le Tennessee, devrait être lancée à la fin de l’année et une troisième, dans le Michigan, en 2024.

GM a réitéré son objectif d’atteindre une capacité de production de 1 million de véhicules électriques par an en Amérique du Nord en 2025.

 

Suivant: Halliburton voit ses résultats bondir au T1, soutenus par une forte demande

Halliburton voit ses résultats bondir au T1, soutenus par une forte demande

Le groupe parapétrolier américain Halliburton (HAL, 34,21$US) a vu ses résultats bondir au premier trimestre, toujours soutenu par une forte demande pour ses services et ses équipements alors que les cours du pétrole et du gaz demeurent à des niveaux élevés.

De janvier à mars, le groupe a dégagé un chiffre d’affaires de 5,7 milliards de $US, en hausse de 33% par rapport à la même période de 2022, selon un communiqué publié mardi. C’est plus qu’anticipé par un consensus d’analystes interrogés par Factset.

Le bénéfice net est également en forte croissance, à 651 millions de $US contre 263 millions un an auparavant. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, son bénéfice s’affiche à 0,72 dollar, plus que doublé sur un an.

Les cours du pétrole et du gaz évoluent depuis des mois à des niveaux élevés avec le tarissement des exportations russes, conséquence des sanctions contre Moscou pour son invasion de l’Ukraine, ce qui soutient les résultats des entreprises pétrolières et parapétrolières. En outre, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a indiqué s’attendre à une croissance de la demande en 2023.

«Nos clients sont clairement motivés pour produire davantage de pétrole et de gaz, alors que les capacités de production sont tendues», a commenté le PDG d’Halliburton, Jeff Miller, cité dans le communiqué.

En Amérique du Nord, son principal marché, le chiffre d’affaires de Halliburton a progressé de 44% sur un an pour atteindre 2,8 milliards de $US, en raison de hausses des prix, ainsi que de la construction plus importante d’infrastructures pétrolières, selon son communiqué.

Dans les autres régions du monde, le chiffre d’affaires d’Halliburton a progressé à un rythme moins soutenu bien que toujours solide (+23%) à 2,9 milliards de $US.

En Amérique latine, sur cette période, les revenus s’affichent à 915 millions de $US, une croissance de 40% liée à la construction d’infrastructures pétrolières et gazières.

À l’inverse, la région Europe/Afrique voit ses revenus décliner très légèrement (-2%) au premier trimestre à 662 millions de $US, en raison principalement du retrait d’Halliburton de Russie.

La région Moyen-Orient/Asie est à l’inverse très bien orientée avec des revenus en hausse de 30% à 1,3 milliard de $US.

L’action reculait d’environ 1,3% à 34 $US dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street.

 

Suivant: L’américain 3M annonce 6 000 nouvelles suppressions d’emplois 

L’américain 3M annonce 6 000 nouvelles suppressions d’emplois

Le conglomérat industriel américain 3M (MMM, 104,50$US), qui produit aussi bien des équipements médicaux, des rouleaux abrasifs que des Post-its, a annoncé une nouvelle vague de licenciements massifs mardi, à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels.

3M va engager des «actions de restructuration», indique-t-il dans son communiqué, qui devraient affecter «toutes les fonctions, toutes les activités et les géographies, et aura un impact sur environ 6 000 postes, en plus de la réduction des 2 500 postes de production annoncée en janvier», précise le groupe dans son communiqué.

3M avait indiqué en début d’année qu’il se préparait à des difficultés économiques en 2023. «Nous nous attendons à ce que les défis macroéconomiques persistent en 2023», avait alors indiqué son dirigeant, Mike Roman.

Selon 3M, cette opération devrait permettre au total de réaliser des économies portant sur 700 à 900 millions de $US. Fin 2021, l’entreprise employait environ 95 000 personnes.

En termes de résultats, de janvier à fin mars, le chiffre d’affaires de 3M a reculé de 9% à 8 milliards de $US, supérieur au consensus d’analystes interrogé par Factset.

Le bénéfice par action — qui fait référence à Wall Street — s’affiche quant à lui en net recul également, à 1,97 dollar. C’est toutefois plus qu’anticipé par le marché.

Le groupe continue de tabler pour 2023 sur une baisse des ventes organiques de 2 à 6%, pour un bénéfice par action compris entre 8,5 et 9 $US.

Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street, le titre de la société gagnait près de 1,4% à 106,5 $US.