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Titres en action: Rolls-Royce, CAE, BRP, IBM et HSBC

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 25 novembre 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le fabricant britannique de moteurs d’avions Rolls-Royce (RR, 111,45 £) va fermer pour un mois une usine du nord de l’Angleterre où les salariés font grève pour dénoncer une délocalisation d’une partie de l’activité à Singapour. Il s’agit du site de Barnoldswick dans le Lancashire, où sont produites des pales de moteurs. « Nous avons toujours une fermeture de nos usines au Royaume-Uni autour de Noël. À Barnoldswick, nous devons le faire plus tôt parce que le personnel qui nous aide à fermer le site de manière sûre prévoit d’être en grève à partir de la fin de ce mois », a déclaré lundi un porte-parole du groupe industriel. Rolls-Royce va mettre en chômage partiel les salariés de l’usine pendant cette période, mais sans utiliser l’argent du gouvernement. Le syndicat Unite a qualifié cette décision d’« acte d’automutilation industrielle », annonçant dans un communiqué que l’usine fermerait de ce vendredi jusqu’à après Noël. Unite a entamé une grève le 6 novembre qui doit s’achever le 24 décembre après avoir été prolongée de près d’un mois.

 

CAE (CAE, 33,72 $) a signé une entente avec Textron pour l’acquisition de TRU Simulation + Training Canada pour 40 millions $ US. La société affirme que l’acquisition élargit son réseau mondial de simulateurs commerciaux en service et la clientèle. CAE dit que l’acquisition de TRU Canada ajoute également des commandes de simulateurs à son carnet et des simulateurs de vol à ses actifs. La transaction est soumise aux approbations réglementaires et aux autres conditions de clôture habituelles. Textron dit que l’accord devrait être conclu au cours du quatrième trimestre de 2020 ou au début de 2021. L’accord fait suite à une annonce plus tôt ce mois-ci selon laquelle CAE a signé un accord pour acheter l’entreprise d’Amsterdam Flight Simulation Company B. V. pour 108 millions $ CAN.

 

BRP (DOO, 68,03 $) a dépassé les attentes en déclarant que son bénéfice du troisième trimestre avait augmenté comparativement à la même période il y a un an et a haussé ses perspectives pour la totalité de l’exercice financier. Le fabricant de Ski-Doo et de Sea-Doo a déclaré qu’il s’attend maintenant à un bénéfice normalisé par action entre 5,00 $ et 5,25 $ pour l’année, en hausse comparativement aux prévisions précédentes, qui étaient entre 3,65 $ et 3,95 $. BRP a déclaré un bénéfice net de 198,7 millions $ ou 2,22 $ par action diluée pour son trimestre terminé le 31 octobre, contre 135,3 millions $ ou 1,49 $ par action diluée au même trimestre l’an dernier. Les revenus ont totalisé 1,67 milliard $, contre 1,64 milliard $ il y a un an. Sur une base normalisée, BRP affirme avoir gagné 2,13 $ par action diluée au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice normalisé de 1,51 $ par action diluée un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,41 $ pour le trimestre et à 1,60 milliard $ de revenus, selon la société de données financières Refinitiv. « Nous sommes très satisfaits de nos résultats, particulièrement parce que notre solide gamme de produits continue de gagner des parts de marché à l’échelle mondiale », a déclaré le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, dans un communiqué. « La forte demande pour nos produits nous a offert une excellente occasion de poursuivre sur cette lancée et nous travaillons fort pour la maintenir. »

 

Le géant de l’informatique américain IBM (IBM, 124,42 $US) , qui souhaite se concentrer sur le « cloud » ou l’informatique dématérialisée, envisage de se séparer d’environ un quart de ses effectifs en France d’ici 2022, dans le cadre d’une réorganisation mondiale visant à se débarrasser des activités les moins rentables, selon les syndicats. Ce plan social prévoit la suppression de 1180 à 1385 postes, soit environ un quart des effectifs en France et a été annoncé début novembre en comité européen de groupe sans chiffres précis pour l’Hexagone, selon l’Unsa et la CFE-CGC. Ces suppressions de postes s’inscrivent dans une restructuration mondiale d’IBM qui touche « plus de 20 % des effectifs en Europe, soit 7 700 personnes », selon l’Unsa, « jusqu’à 25 %, soit plutôt 10.000 », selon la CFE-CGC. Interrogée par l’AFP, la direction d’IBM France a indiqué que ses « décisions en matière de personnel étaient prises afin de fournir le meilleur accompagnement à [ses] clients dans l’adoption d’une plateforme de cloud hybride ouverte et de capacités d’IA » (intelligence artificielle). IBM emploie 400 000 personnes dans le monde. Il a généré 17,56 milliards de dollars de revenus pendant le troisième trimestre, contre 18 milliards l’année dernière, en baisse de 2,6 %, mais a dégagé un bénéfice net en légère hausse de 1,8 % à 1,7 milliard.

 

 

Le géant bancaire HSBC (HSBA, 400, 65 £) a annoncé mercredi la radiation de ses titres sur le marché d’Euronext à Paris après examen du volume de transactions, des coûts et des contraintes administratives liées à cette cotation. La « radiation a été approuvée par le conseil d’administration d’Euronext Paris » et interviendra le 22 décembre, selon un communiqué de la banque établie à Londres. Elle n’aura « pas d’incidence » sur les activités courantes de HSBC en France et en Europe Continentale, ni sur les autres cotations de HSBC à Londres, Hong Kong, New York et aux Bermudes, ajoute le texte. Cette décision, précise le groupe, « intervient à l’issue d’un examen du volume des transactions, des coûts et des contraintes administratives liés à sa cotation sur Euronext Paris. Une procédure d’offre de cession sera ouverte du 27 novembre au 18 décembre 2020 inclus afin de permettre aux actionnaires de vendre sur la Bourse de Londres (London Stock Exchange) leurs actions cotées sur Euronext Paris et détenues dans le système de compensation Euroclear France. Après cette annonce, l’action HSBC cotée à Londres perdait 0,23 % à 398,75 pence vers 5H00. Le ralentissement économique mondial engendré par la Covid-19 a mis à mal les plus grandes banques. HSBC réalise 90 % de son profit en Asie, la Chine et Hong Kong étant deux de ses principaux marchés de croissance.