Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Rogers Communications (RCI.B, 61$) a indiqué vendredi avoir reconsidéré l’avenir de son stade au centre-ville de Toronto avant la pandémie de COVID-19, mais que le coronavirus a eu pour effet de mettre ce projet sur la glace. Le géant des télécommunications, propriétaire des Blue Jays de Toronto du Baseball majeur, a ajouté que sa priorité cette année était de s’assurer de la sécurité de ses employés et de maintenir ses opérations. C’est pourquoi il n’y a pas de mise à jour sur le statut du Rogers Centre. Cette déclaration a été faite après que le Globe and Mail eut rapporté vendredi que Rogers et Brookfield Asset Management évaluaient la possibilité de démolir le stade et d’en construire un nouveau dans le cadre d’un vaste redéveloppement immobilier du secteur. Citant des sources anonymes, le Globe indique que les deux compagnies construiraient un stade plus petit de moitié sur la portion sud du site actuel. Le reste du terrain serait utilisé pour des tours à condos, des édifices à bureaux, des commerces et des espaces publics. Brookfield n’a pas voulu commenter l’histoire. Le Rogers Centre, qui s’appelait autrefois le SkyDome, a ouvert ses portes en 1989 et compte plus de 53 000 sièges.
Le fabricant américain de voitures électriques Tesla (TSLA, 593,60 $US) va rappeler 870 véhicules en Chine en raison d’imperfections au niveau des toits, dont certaines parties pourraient se détacher, a annoncé vendredi l’autorité de régulation chinoise. Cette annonce intervient un mois après un autre rappel d’environ 30.000 voitures de la marque dans le pays asiatique, premier marché automobile mondial, en raison de défauts des suspensions. L’Administration d’Etat pour la régulation du marché (SAMR) a indiqué vendredi que le nouveau rappel concerne des Model X produites entre le 16 mars et le 31 juillet 2016. Certaines parties du toit pourraient se détacher en raison d’un manque potentiel d’apprêt, une substance utilisée pour améliorer l’adhérence, a précisé le régulateur dans un communiqué.
Cette semaine a de nouveau permis aux valeurs heurtées par la pandémie de se rétablir très fortement. Air France-KLM (AF, 5,46€) s’est envolé de 27 % sur la semaine et même de 91 % sur le mois de novembre, sur fond de progrès concernant la recherche d’un vaccin.
Le vaccin contre la maladie Covid-19 développé par le laboratoire britannique AstraZeneca (AZN, 7779,82€) et l’université d’Oxford, dont l’annonce a suscité l’optimisme des marchés en début de semaine, nécessite « une étude supplémentaire », a indiqué le directeur général du groupe après des critiques concernant les résultats annoncés.
EDF (EDF, 12,94$) bondissait de plus de 8 % vendredi à la Bourse de Paris, les investisseurs ayant l’espoir d’avancées entre la France et la Commission européenne sur le tarif de l’électricité nucléaire et la restructuration du groupe. Vers 11H15, l’action EDF prenait 10,60 % à 12,94 euros. Le volume d’échanges de l’action dépassait déjà le niveau habituel sur l’ensemble d’une séance. Plusieurs articles de presse, notamment des quotidiens Libération et Les Echos, ont fait état d’une avancée des négociations entre Paris et la Commission européenne pour établir un nouveau prix sur l’électricité nucléaire ainsi que dans le projet de réorganisation du groupe. « Le nouveau prix n’a pas encore été fixé, mais il serait compris entre 45 et 50 euros le Mégawattheure », résument les analystes de Jefferies dans une note. « Les discussions avec la Commission se poursuivent » a indiqué Bercy à l’AFP, sans confirmer donc les informations de presse. EDF est aujourd’hui contrainte de vendre à ses concurrents une partie de son électricité d’origine nucléaire à prix fixe, qui s’élève à 42 euros le MWh. Ce rapprochement va en parallèle du projet de réorganisation du groupe, baptisé « Hercule », demandé par le gouvernement pour mieux assurer les investissements à la fois dans le parc nucléaire et les renouvelables. Il suscite l’inquiétude des syndicats de l’entreprise, qui craignent un éclatement du groupe. 23 % des salariés ont fait grève jeudi à l’appel des syndicats CGT, CFE-CGC, CFDT et FO, selon la direction. « Dans le scénario d’une restructuration et d’un prix entre 45 et 50 euros le MWh, nous voyons une hausse du titre de 20 à 40 % », estiment les analystes de Jefferies. Le projet est « un vrai déclencheur positif » pour EDF, selon le bureau de recherche AlphaValue, qui a amélioré sa recommandation du titre de « vendre » à « réduire », selon l’agence Bloomberg. Cette année, le titre a pris plus de 28 %, essentiellement acquis depuis le début du mois.