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Titres en action: BlackBerry, Groupe ADF, Cascades, Ryanair

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 31 janvier 2022

Titres en action: BlackBerry, Groupe ADF, Cascades, Ryanair

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

BlackBerry (BB.TO, 8,25, +5%) a annoncé lundi avoir accepté de vendre des brevets jugés non essentiels à ses activités à Catapult IP Innovations pour 600 millions $US. La société affirme que Catapult, enregistrée au Delaware, a été créée spécifiquement pour acquérir les brevets, avec le financement d’un groupe de prêteurs dirigé par Third Eye Capital, de Toronto, qui comprend également un régime de retraite canadien qui n’a pas été identifié. La société de Waterloo, en Ontario, affirme que les brevets vendus ne sont pas essentiels à son activité principale actuelle, mais qu’elle recevra une licence en retour. Elle a ajouté que les brevets concernaient principalement les appareils mobiles, la messagerie et les réseaux sans fil, et que l’accord n’affecterait pas l’utilisation des produits, solutions ou services de BlackBerry. La société affirme que l’accord devra satisfaire à toutes les conditions réglementaires en vertu de la loi antitrust Hart-Scott-Rodino aux États-Unis et de la loi sur Investissement Canada, et qu’il pourrait s’écouler jusqu’à 210 jours avant que ces feux verts soient obtenus. BlackBerry a réduit ses liens avec ses activités de téléphonie mobile et se concentre désormais sur les logiciels et les services de sécurité.

Groupe ADF (DRX, 1,58 $), une entreprise spécialisée dans la fabrication de superstructures en acier, annonce lundi la signature d’une série de nouveaux contrats dont la valeur totalise 100 millions de dollars. La compagnie basée à Terrebonne, dans Lanaudière, précise qu’elle participera à de nouveaux projets de construction dans le secteur des bâtiments commerciaux dans le sud-est et dans l’Ouest américain, de même que dans le secteur industriel dans l’est du Canada. La réalisation des nouveaux contrats devrait débuter progressivement d’ici les prochaines semaines, pour s’échelonner jusqu’à la moitié de l’année 2023. Les deux usines de fabrication et les ateliers de peinture d’ADF, situés à Terrebonne et à Great Falls dans l’État du Montana aux États-Unis, seront mis à contribution dans la réalisation de ces nouveaux projets. La direction de Groupe ADF signale que le programme d’investissement amorcé au début de l’an dernier pour doter son usine de fabrication à Terrebonne d’une nouvelle ligne de production robotisée, de même que de nouveaux équipements programmables et automatisés, avance comme prévu. Une nouvelle ligne robotisée devrait être inaugurée en mai 2022 et de nouveaux postes liés à la nouvelle robotisation devraient être créés. Le carnet de commandes de Groupe ADF se chiffrait à 310,3 millions de dollars à la fin du trimestre clos le 31 octobre 2021, excluant les commandes annoncées ce lundi.

La papetière Cascades (CAS, 13,44 $) prévoit que les résultats consolidés du quatrième trimestre seront inférieurs aux attentes révisées communiquées le 22 décembre dernier. Déjà, le mois dernier, le fabricant d’emballages, de papiers sanitaires et de cartons s’attendait à ce que son bénéfice d’exploitation ajusté au quatrième trimestre soit d’environ 20 M$ inférieurs aux résultats comparables de 107 M$ au 3e trimestre. La direction prévoyait auparavant que ce chiffre demeurerait stable. Dans un communiqué transmis lundi, la compagnie écrit que sur une base consolidée, elle prévoit qu’un bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) ajusté non audité préliminaire de 62 M$ sera déclaré. Le communiqué explique que l’escalade rapide du variant Omicron au cours des deux dernières semaines de décembre a aggravé les contraintes déjà existantes en matière de disponibilité de la main-d’œuvre et de transport ainsi que les problèmes de chaîne d’approvisionnement, principalement dans les segments Carton-caisse et Papiers tissu. Ces facteurs ont déclenché une escalade importante et immédiate des coûts et ont entraîné des temps d’arrêt imprévus de la production dans plusieurs des activités de Cascades et des difficultés sans précédent en ce qui a trait à la livraison des produits. L’effet de cette situation a été particulièrement ressenti au Canada, où les répercussions des inondations dans l’Ouest canadien ont continué de perturber le transport ferroviaire et le camionnage. Les tendances actuelles laissent croire que le variant Omicron régresse et la compagnie espère que les pressions commenceront à s’atténuer au cours du premier trimestre. L’équipe de direction de Cascades fournira des détails supplémentaires et des éléments de contexte en même temps que les résultats du quatrième trimestre et de l’exercice 2021 le 24 février prochain.

La compagnie irlandaise Ryanair (RYA,IR, 16,31 €) a divisé par trois sur un an sa perte nette au 3e trimestre de son exercice décalé à 96 millions d’euros, même si le variant Omicron a pesé fortement sur le trafic aérien à Noël. Le chiffre d’affaires a cependant plus que quadruplé à 1,47 G€ sur la période et le trafic aérien a augmenté dans une proportion similaire, la fin de l’année 2020 ayant été marquée par de très fortes restrictions aux voyages internationaux à cause de la pandémie de COVID-19. Si le troisième trimestre avait «bien commencé» pour Ryanair, notamment avec les vacances scolaires d’octobre, «la soudaine émergence du variant Omicron fin novembre et l’hystérie médiatique qu’il a générée a incité beaucoup de gouvernements européens à réimposer des restrictions aux voyages juste avant Noël», a commenté le patron de Ryanair, Michael O’Leary. Cela s’est traduit par une réduction «importante» du trafic. Le trafic de passagers sur la compagnie «low cost» est donc tombé à 31,1 millions de voyageurs sur le trimestre. Juste avant Noël, Ryanair avait doublé sa prévision de perte pour l’année à cause de l’impact du variant Omicron, à cause d’une chute soudaine des réservations pour les vacances de fin d’année. Le transporteur avait alors indiqué tabler désormais sur une perte annuelle de 250 à 450 millions d’euros contre 100 et 200 millions d’euros initialement prévue.