Vers 10h10, l’action Coca-Cola progressait de 1% à la Bourse de New York. (Photo: 123RF)
New York — Le géant américain des sodas Coca-Cola a relevé plusieurs objectifs pour l’ensemble de l’année après avoir réalisé des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, grâce à la croissance organique.
Le groupe a annoncé mardi dans un communiqué un chiffre d’affaires de 12,36 milliards de dollars américains (G$ US), soit une hausse de 3% sur un an, mais de 15% à données comparables. Il a profité en particulier d’une progression de 6% des ventes de concentré et de 9% grâce à son mix produit, a-t-il expliqué.
Son bénéfice net ressort à 2,41G$ US, en repli de 5% sous l’effet de l’impact négatif des changes.
Rapporté par action et à données comparables, variable privilégiée par les marchés, il s’établit à 0,84$ US quand le consensus des analystes de Factset attendait 0,81$ US.
Vers 10h10, l’action Coca-Cola progressait de 1% à la Bourse de New York.
Le géant des boissons non alcoolisées a souligné, outre les performances commerciales, que sa marge opérationnelle s’était améliorée grâce aux changements opérés dans les franchises de mise en bouteilles. Mais elle a pâti de l’effet des taux de change et d’une hausse des dépenses de marketing.
À fin juin, elle a atteint 21,3% contre 20,1% un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, elle est passée de 31,6% à 32,8%.
Dans ce contexte de résultats «solides» dans un «environnement en constante mutation», le groupe d’Atlanta (Géorgie) a revu à la hausse plusieurs de ses objectifs pour cet exercice, à données comparables: son chiffre d’affaires devrait progresser de 9 à 10% (contre 8 à 9% auparavant) et son bénéfice net par action de 13 à 15% à changes constants (11 à 13% auparavant).
James Quincey, patron du groupe, a souligné lors d’une audioconférence avec des analystes une «pression» en Europe sur la consommation hors domicile, en particulier dans les pays de l’Ouest du continent même si des événements sportifs comme l’UEFA et les Jeux olympiques «ont aidé».
D’une manière générale, l’Europe n’est pas très différente des États-Unis, à part un climat un peu plus mauvais et quelques événements sportifs de plus», a-t-il poursuivi, soulignant que le conflit au Proche-Orient continuait d’affecter ses activités dans la région.