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Bourse: Bombardier recule après la vente de ses trains à Alstom

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

L’annonce d’une transaction avec Alstom marquait la fin du redressement de Bombardier entamé il y a cinq ans.

Le titre de Bombardier (BBD.B) a piqué du nez à la Bourse de Toronto, mardi, au lendemain de l’annonce de la vente de sa division ferroviaire au géant français Alstom dans le cadre d’une transaction de 8,2 milliards US.

À la fermeture, l’action de catégorie B de l’entreprise québécoise, qui se concentrera désormais sur les avions d’affaires, a abandonné environ 9,7 %, ou 16 cents, pour se négocier à 1,49 $.

L’annonce d’une transaction avec Alstom marquait la fin du redressement de Bombardier entamé il y a cinq ans, avait estimé lundi son président et chef de la direction, Alain Bellemare, qui a fermé la porte à une vente de la division des avions d’affaires.

Cette division compte plus de 12 000 employés au Québec et a généré des revenus de 7,5 milliards $ US l’an dernier.

La cession de sa division de matériel roulant devrait permettre à Bombardier d’obtenir entre 4,2 milliards $ US et 4,5 milliards $ US. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui détient 32,5 % de Bombardier Transport, deviendra le plus important actionnaire du géant français, avec une participation de 18 %.

La transaction, dont la clôture est prévue dans la première moitié de 2021, fera toutefois l’objet d’un examen minutieux, notamment de la part des autorités antitrust en Europe, où Alstom et Bombardier sont très présentes. L’an dernier, les autorités européennes avaient opposé leur veto à l’alliance proposée entre la société allemande Siemens et Alstom.