Les pertes s’élèveraient pour chacun d’eux à plusieurs milliers de dollars par mois.
Les éleveurs de veaux de lait demandent une aide d’urgence du gouvernement du Québec après que la crise de la COVID-19 ait provoqué la fermeture des restaurants, de l’activité touristique et des exportations, les principaux marchés de cette viande.
Le groupe qui représente les 117 éleveurs de veaux de lait du Québec cite des données fournies par le Centre d’études sur les coûts de production en agriculture, un organisme établi par le gouvernement, la Financière agricole du Québec et l’Union des producteurs agricoles (UPA).
Ces données avancent que les pertes subies par les fermes s’élèvent à 11 % par animal vendu depuis sept mois, alors qu’il est fréquent que les marges des producteurs soient d’environ 1 %.
Les pertes s’élèveraient pour chacun d’eux à plusieurs milliers de dollars par mois.
Les éleveurs demandent donc une aide directe de 121 $ par veau pour traverser la crise, car selon eux, les programmes de sécurité du revenu en place ne répondent pas aux besoins exceptionnels des entreprises.
D’après l’organisme Les Producteurs de bovins du Québec, l’année dernière, 100 % des 80 000 veaux de lait canadiens étaient produits au Québec. Une ferme typique produit environ 940 veaux de lait par année.
La plus importante usine de transformation emploie l’équivalent de 550 personnes dédiées principalement à cette viande.
D’autre part, la diminution de la production de veaux de lait pousserait les producteurs de lait à trouver d’autres débouchés pour leurs veaux laitiers mâles et pour des sous-produits lactés, selon Les Producteurs de bovins du Québec.