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Canadien National abaisse ses prévisions

Matthieu Hains|Édition de la mi‑septembre 2024

Canadien National abaisse ses prévisions

(Photo: 123RF)

LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Canadien National. Choisissez votre camp!

Optimiste

  • Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, constate que la valorisation du titre du Canadien National (CNR, 162,09 $) a été sous pression récemment, ce qui signale que la réduction des prévisions pour la période de 2024 à 2026 est déjà intégrée dans son cours boursier.
  • Konark Gupta, de Banque Scotia, pense qu’à moins d’une interruption de travail dans les ports de Colombie-Britannique d’ici la fin de l’année, le CN devrait être en mesure de rattraper son retard et de rapatrier les pertes de trafic temporaires au cours des prochains trimestres.
  • Le CN a indiqué que son réseau s’est rétabli après l’incertitude liée à la fermeture potentielle de son réseau canadien, note Kevin Chiang, de Marchés des capitaux CIBC. Selon lui, la capacité des wagons, la vitesse des trains et le temps de séjour se sont tous rétablis et l’entreprise est à présent en phase avec la demande.

Pessimiste

  • Le CN suppose que la production industrielle nord-américaine augmentera à un taux de croissance annuel composé de 1 % seulement pour 2024‑2026, remarque Benoit Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins. Cela se traduit par une prévision de croissance annuelle composée du bénéfice par action dilué qui se situe dans le haut d’une fourchette à un chiffre pour la période. La prévision précédente oscillait entre 10 % et 15 %.
  • Bien que les perspectives révisées reflètent les effets de l’arrêt de travail survenu à la fin août et des incendies de forêt dans l’Ouest canadien, Chris Murray, d’ATB, estime que la reprise est plus lente que prévu dans les secteurs des produits forestiers, des métaux ainsi que du fret intermodal international.
  • La confiance des investisseurs envers la direction est ébranlée par la performance plus faible au deuxième trimestre et par la baisse de la valorisation de l’entreprise. Le titre du transporteur ferroviaire pourrait mettre un certain temps à s’en remettre, croit Fadi Chamoun, de BMO Marchés des capitaux.