Un nouveau centre de distribution prometteur pour Pet Valu Holdings
Matthieu Hains|Édition de la mi‑octobre 2024(Photo: Adobe Stock)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Pet Valu Holdings. Choisissez votre camp!
Optimiste
- Pour Chris Murray, d’ATB Capital Markets, le nouveau centre de distribution fournira la capacité nécessaire à Pet Valu (PET, 25,85 $) pour atteindre ses objectifs de croissance et permettra une plus grande pénétration de l’offre de gros dans ses magasins québécois (sous la bannière Chico) et dans le commerce électronique.
- Le nouveau centre de distribution automatisé de Pet Valu montre déjà son efficacité en doublant son nombre d’unités traitées par heure, et en apportant une précision de préparation des commandes de plus de 99 %, ce qui garantit l’efficacité des magasins et la satisfaction des franchisés, note Michael Van Aelst, de TD Cowen.
- La direction de Pet valu a laissé entendre qu’elle avait commencé à racheter de ses actions, elle qui avait annoncé un programme de rachat d’actions fin 2023 qui visait à racheter 2,5 %, soit 1,8 million d’actions. Cela devrait être vu d’un bon œil par les investisseurs, selon Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale.
Pessimiste
- L’augmentation des frais de location et des charges d’amortissement va peser sur la marge bénéficiaire brute de l’entreprise et la maintenir en dessous des 35 % prévus par la direction pour 2024. Martin Landry, de Stifel, ne pense pas que la société parviendra à atteindre cet objectif avant la fin de 2025.
- Les pressions sur le consommateur demeurent fortes, ce qui pourrait faire baisser la demande pour certaines marques. La concurrence est aussi féroce en ce moment et certains compétiteurs régionaux continuent d’agir de manière irrationnelle, ce qui aura un effet négatif sur les ventes de magasins comparables de Pet Valu, estime Chris Li, de Valeurs mobilières Desjardins.
- Les actions de Pet Valu sont en recul de 13 % depuis le début de l’année, situation attribuable à la révision à la baisse des bénéfices, selon Martin Landry. L’analyste estime que le titre a malgré tout un potentiel limité d’appréciation, jugeant qu’il est bien évalué à sa valeur actuelle.