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Bourse: Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones

AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 14 octobre 2024

Bourse: Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, soutenue par les grandes capitalisations du secteur technologique, alors qu’elle se prépare à la publication d’une nouvelle fournée de résultats trimestriels.

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Le principal indice boursier canadien était fermé pour l’Action de grâce.

Les indices boursiers à la fermeture

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Le contexte

Les Bourses mondiales ont terminé en hausse lundi et plusieurs indices ont atteint des niveaux inédits, dans un marché sur sa lancée, mais attentiste avant d’entrer dans le vif de la saison des résultats d’entreprises.

En Europe, l’indice vedette de la Bourse de Francfort, le Dax, a gagné 0,69%, atterrissant à un niveau record, à 19 508,29 points, après avoir battu son pic historique en séance également, à 19518,44 points. Ailleurs, Paris a avancé de 0,32%, Londres de 0,47% et Milan de 1,09%.

«Vous avez un marché [américain] qui, de toute évidence, ne montre aucun signe de rupture. Les investisseurs craignent donc de passer à côté de nouveaux gains», a commenté auprès de l’AFP Patrick O’Hare de Briefing.com.

Malgré une «bonne participation», la place américaine a toutefois connu un «faible volume d’échanges», selon l’analyste, lundi étant un jour férié aux États-Unis (Columbus Day). De ce fait, le marché obligataire était fermé.

Les Bourses attendent désormais de nouveaux résultats trimestriels dans la semaine, avec les banques Goldman Sachs (GS, +1,25% à 522,75$US), Bank of America (BAC, -0,10% à 41,91$US) et Citigroup (C, +0,41% à 66,01$US) mardi.

Netflix (NFLX, -1,35% à 713$US) et American Airlines (AAL, +0,68% à 11,87$US) suivront jeudi, avant Procter & Gamble (PG, +0,83 à 172,51$US) et American Express (AXP, +0,13% à 276,52$US) vendredi.

En Europe, les résultats du numéro un mondial du luxe LVMH sont attendus mardi et ceux du géant des semi-conducteurs ASML (ASML, +3,76% à 872,27$US) mercredi.

«C’est aussi une saison de résultats avec peu d’attentes», a indiqué Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.

Par exemple, sur les entreprises de l’indice américain S&P 500, «le marché s’attend à une croissance moyenne des bénéfices de 4% seulement. Cela signifie que le marché sera plus sensible aux nouvelles», poursuit-il.

À l’agenda macroéconomique, les seules données marquantes seront les ventes de détailaux États-Unis et le rapport de la Fed (banque centrale américaine) sur l’activité industrielle au programme jeudi.

Leonardo et Rheinmetall bientôt unis

Le géant italien de l’aéronautique et de la défense Leonardo (+3,24% à Milan) finalisera mardi son projet de coentreprise avec le groupe d’armement allemand Rheinmetall (+2,20% à Francfort), a annoncé lundi son PDG Roberto Cingolani.

Entain lâché

Le groupe britannique de paris en ligne Entain a lâché 8,03% à Londres après des informations de presse selon lesquelles le gouvernement britannique envisagerait des hausses d’impôts de plusieurs milliards de livres sur le secteur, dans le cadre du budget qui sera présenté le 30 octobre.

Le pétrole entraîné par la Chine

Les cours du pétrole ont fini en nette baisse, les investisseurs ne voyant pas les mesures économiques annoncées samedi par Pékin avoir une véritable influence sur la demande de brut de Chine, en proie à un ralentissement économique.

La Chine, premier importateur d’or noir, a annoncé un recours massif à l’endettement public, avec des obligations spéciales, pour soutenir son économie en perte de vitesse, ciblant le marché et les banques.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a perdu 2%, à 77,46 dollars US.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, a lâché 2,29%, à 73,83 dollars US.

Côté devises, l’euro est passé lundi sous le seuil symbolique de 1,09 dollar américain, une première depuis deux mois, toujours sapé par la perception des cambistes, qui voient des trajectoires économiques et monétaires divergentes entre États-Unis et Europe.