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Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500

AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 octobre 2024

Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, rebondissant de nouveau après un tassement la veille, les investisseurs étant satisfaits des résultats des banques et de nouvelles rassurantes de l’inflation aux États-Unis.

Le principal indice boursier canadien a gagné plus de 150 points vendredi.

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Le contexte

La place new-yorkaise était bien orientée avant l’ouverture par les résultats des banques américaines JPMorgan Chase et Wells Fargo, qui ont chacune dépassé les attentes sur le plan du bénéfice net.

Pour autant, les deux établissements ont vu leurs profits se contracter et leurs revenus nets d’intérêt (intérêts perçus déduits de ceux versés aux clients) sont sous pression.

«Ces résultats de banques étaient bons, mais pas incroyables non plus», a tempéré Steve Sosnick, d’Interactive Brokers, pour qui ces chiffres «n’ont été qu’un prétexte pour repartir à l’achat».

Outre JPMorgan Chase (JPM, +4,44% à 222,29$US) et Wells Fargo (WFC, +5,61% à 60,99$US), c’est tout le secteur financier qui a pris de la hauteur, notamment Goldman Sachs (GS, +2,50% à 516,30$US) et American Express (AXP, +2,10% à 276,26$US), qui ont établi de nouveaux records en séance.

L’humeur positive de Wall Street s’est affirmée avec la publication de l’indice PPI de prix à la production, qui est resté stable sur un mois en septembre, alors que les économistes attendaient une petite hausse de 0,1%.

Pour José Torres, d’Interactive Brokers, cette surprise favorable, associée à une décrue de l’indice de confiance des consommateurs publié par l’université du Michigan, «a compensé un peu de la crispation née de l’indice CPI élevé», publié la veille.

La Bourse de New York a aussi été aidée par la stabilisation des taux obligataires et un petit repli des cours du pétrole, selon Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.

Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans ressortait à 4,09%. Il était supérieur à son niveau de clôture de la veille (4,06%) mais inférieur au pic de deux mois atteint jeudi (4,11%).

«On a une combinaison d’une bonne croissance de l’économie (américaine) et des résultats de sociétés», a résumé l’analyste.

À la cote, Tesla a dégringolé (TSLA, -8,78% à 217,80$US), certains investisseurs se montrant déçus de la présentation jeudi soir du très attendu «robotaxi» de la société d’Elon Musk.

Le calendrier lointain, avec une mise sur le marché au mieux fin 2026, et le manque de précisions sur le modèle économique du «robotaxi» ont échaudé les intervenants.

Cette déception a profité aux titres Uber (UBER, +10,81% à 86,34$US) et Lyft (LYFT, +9,59% à 134,60$US), le «robotaxi» et l’infrastructure technologique qui va l’accompagner étant considérés comme des concurrents potentiels aux plateformes existantes de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur).

De son côté, le groupe américain BlackRock (BLK à 990,26$US), premier gestionnaire d’actifs au monde, a engrangé 3,63% après avoir dépassé les attentes au troisième trimestre, qui a été marqué par une collecte nette record auprès de ses clients de plus de 200 milliards de dollars.

La séance a été l’occasion d’une rotation des investisseurs qui, outre les financières, se sont tournés vers des valeurs cycliques, c’est-à-dire plus sensibles à la conjoncture.

Parmi elles, les conglomérats industriels Honeywell (HON, +1,12% à 215,99$US) et 3M (MMM, +0,97% à 134,75$US) se sont signalés, de même que Disney (DIS, +1,23%94,13$US).

Autre indicateur de la volonté des intervenants de diversifier leurs placements, l’indice Russell 2000, qui réunit des PME américaines, a fait des étincelles (+2,10%).