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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 02 octobre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Peter Morgan La Presse Canadienne)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales sont dispersées mercredi, tandis que les places européennes étaient préoccupées des développements géopolitiques au Moyen-Orient, avec la crainte d’un conflit à plus grande échelle, les asiatiques continuaient de profiter des mesures de relance économique en Chine.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand ajoutait 0,1%, le FTSE 100 britannique 0,4% et le CAC 40 français 0,5%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 glissait de 0,1% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles glissaient de 0,2%.

En Asie, le Nikkei 225 a perdu 2,2% à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai était fermée pour un congé et le Hang Seng a explosé de 6,2% à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 a cédé 0,1% et le Kospi a perdu 1,2% à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 1,51 $ US à 71,34 $ US le baril.

Le dollar canadien se situait mardi à 74,05 cents US contre 74,08 cents US vendredi. Le huard était fermé aux échanges lundi en raison de la Journée nationale de la vérité et la réconciliation.

Contexte

Les investisseurs évitent les actifs risqués, comme les actions, en attendant de «comprendre si le conflit» entre Israël et l’Iran «pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient», explique Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

Israël a menacé de riposter au lancement mardi par l’Iran de quelque 200 missiles vers son territoire pour venger la mort des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, Téhéran répondant qu’il frappera «toutes les infrastructures» israéliennes s’il est attaqué.

Les cours du pétrole profitaient de la résurgence des tensions géopolitiques de la région. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord grimpait de 3,20% à 75,92 $US et le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain prenait 3,52% à 72,29 $US.

«Les investisseurs s’inquiètent des perturbations potentielles de l’approvisionnement dans la région. Cela a fait grimper les actions de BP et de Shell» et des autres valeurs pétrolières, commente Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

À Paris, TotalEnergies prenait 2,71%, à Londres, BP gagnait 2,49% et Shell 2,44%, à Milan, Eni montait de 2,55%.

«Les attaques de missiles iraniens contre Israël ont également mis en lumière les actions du secteur de la défense», poursuit M. Mould, à l’instar de Thales à Paris (+1,78%) ou BAE Systems à Londres (+1,96%).

En Asie en revanche, la Bourse de Hong Kong s’est envolée de 6,20%, encore dopée par les mesures de relance du gouvernement chinois en faveur de l’économie et de l’immobilier. L’indice Hang Seng a même dépassé le seuil des 22 000 points qui n’avait plus été franchi depuis février 2023.

«L’humeur générale des investisseurs est passée du scepticisme à l’optimisme», ravi que «les mesures soutiennent la croissance économique», note Victoria Mio, responsable des actions Chine pour Janus Henderson.

À Tokyo, l’indice vedette Nikkei a chuté de 2,18%, dans le sillage du repli enregistré la veille par les places américaines, plombées par la résurgence du risque politique au Moyen-Orient.

Les Bourses de Shanghai et Shenzhen étaient quant à elles fermées en raison d’une semaine fériée en Chine continentale.

Les investisseurs ont appris en début d’après-midi que les entreprises du secteur privé aux États-Unis avaient créé 143 000 emplois en septembre, plus qu’attendus, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab.

ADP a par ailleurs révisé les créations du mois d’août en hausse, à 103 000 emplois au lieu de 99 000 annoncés initialement.

Nike perd pied

Le groupe américain de vêtements et équipements sportifs Nike, en plein changement de direction, a annoncé mardi des résultats en recul au premier trimestre de son exercice décalé, supérieur ou égal aux attentes du consensus.

Le groupe perdait 7,01% dans les échanges électroniques à Wall Street avant l’ouverture des marchés américains.

Le dollar stable

Le dollar américain était évoluait peu (-0,03%) par rapport à l’euro, à 1,107 2 euros, dans un marché des changes attentiste, les investisseurs soupesant le risque qu’une attaque iranienne d’envergure sur le territoire israélien fait peser pour un nouvel élargissement du conflit au Moyen-Orient.

Le bitcoin avançait de 0,90% à 61 334,16 $US.