Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié à 8h36

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Peter Morgan La Presse Canadienne)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent sans direction commune mercredi, le doute planant autour de l’efficacité de la relance économique chinoise, avant la publication d’un indice d’inflation aux États-Unis jeudi.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand était stable, le FTSE 100 britannique ajoutait 0,5% et le CAC 40 français prenait 0,2%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 cédait 0,3% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles 0,2%.

À Tokyo, l’indice Nikkei 225 a progressé de 0,9% pour atteindre 39 277,96 points. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a plongé de 6,6% après avoir ajouté 4,6% la veille ; le Hang Seng a reculé de 1,5% à Hong Kong, au lendemain d’une dégelée de 9%.

L’indice australien S&P/ASX 200 a pris 0,1% et la bourse était fermée pour un congé à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 25 cents US à 73,82 $US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait mardi à 73,22 cents US contre 73,48 cents US lundi.

Contexte

«Le scepticisme grandit quant à l’efficacité des mesures de relance en Chine pour dynamiser à nouveau l’économie du pays», note Andreas Lipkow, analyste indépendant.

L’efficacité de la relance de l’économie en Chine, présentée début octobre par Pékin, est de plus en plus remise en question par les marchés, après que la puissante agence de planification chinoise n’a pas annoncé de nouvelles mesures mardi lors d’une conférence de presse pourtant très attendue.

«Si les actions chinoises étaient le pouls en temps réel de la détermination» des autorités chinoises «à relancer l’économie, le baromètre affiche un message brutal : le sentiment a plongé de l’euphorie au carnage le plus total», lance Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

En Asie, la Bourse de Shanghai a terminé mercredi sa séance sur un repli de plus de 6%, contrastant avec une journée passée dans le vert mardi au retour d’une semaine de congés, «envoyant un signal clair que le marché ne croit plus aux promesses timides», poursuit l’analyste.

Face à la défiance, les autorités chinoises ont indiqué mercredi que le ministre des Finances tiendra ce weekend une conférence de presse sur la politique fiscale.

Les investisseurs attendent désormais la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui donnera des indications sur l’ampleur et la rapidité future de la politique d’assouplissement monétaire de l’institution.

Après un rapport sur l’emploi meilleur qu’attendu la semaine dernière, illustrant la résilience de la première économie mondiale, les marchés s’attendent en majorité à ce que la Fed n’abaisse finalement ses taux que de 0,25 point de pourcentage lors de sa prochaine réunion.

Autre grand rendez-vous macroéconomique, l’indice des prix à la consommation (CPI) pour septembre aux États-Unis, publié jeudi, «pourrait montrer que l’inflation n’est qu’à un cheveu de l’objectif de la Fed», pointe Richard Hunter, d’Interactive Investor.

Dans ce contexte, le dollar prend 0,21% face à l’euro, à 1,095 6 euros.

L’emprunt américain à dix ans atteint 4,03%, contre 4,01% la veille. À deux ans, il reste stable, à 3,96%.

Continental à soif d’idéal

Les actions de l’équipementier Continental (+6,66% à Francfort), en pleine transition délicate vers la mobilité électrique, sont recherchées mercredi après des signaux plus positifs de la direction concernant les objectifs annuels, jugés atteignables avec un bon quatrième trimestre.

Bayer inquiète

Les investisseurs de Bayer (-6,65% à Francfort) restent dans l’incertitude entourant la vague de litiges judiciaires aux États-Unis, concernant l’herbicide glyphosate et le produit chimique PCB.

La vague de poursuites liées au glyphosate a déjà coûté des milliards d’euros à l’agrochimiste, qui espère désormais une décision de principe de la Cour suprême américaine, saisie du sujet.

Le pétrole se reprend

Les tensions au Moyen-Orient restent aussi dans la ligne d’horizon des marchés, les investisseurs attendant la conclusion d’un entretien téléphonique entre le président américain Joe Biden et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le premier en deux mois.

Ils doivent évoquer le projet d’Israël de frapper l’Iran en riposte à une attaque aux missiles iranienne lancée le 1er octobre contre son territoire, selon le site américain Axios.

Un possible embrasement du conflit au Moyen-Orient et les craintes sur l’approvisionnement de pétrole en provenance de la région poussent les prix vers le haut, mais les investisseurs prévoient une production abondante en 2025, ce qui s’ajoute au ralentissement économique de la Chine pour plomber les cours.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre perd 0,51% à 76,78 $US. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en novembre cède 0,58% à 73,14 $US.

Le bitcoin perd 0,28% à 62 168,58 $US.