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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 14 août 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Peter Morgan La Presse Canadienne)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales reprennent des couleurs mercredi, leurs angoisses face au risque de récession aux États-Unis atténuées par des déclarations jugées positives d’un responsable de la Banque du Japon (BoJ).

Les Bourses européennes évoluent en petite hausse mercredi à l’approche de la publication d’un indicateur d’inflation aux États-Unis déterminant pour les marchés, qui espèrent une première baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine en septembre.

Les indices boursiers à 8h00

Le CAC 40 français a gagné 0,7% en début de séance, tandis que le DAX allemand a progressé de 0,4%. Le FTSE 100 britannique a avancé de 0,6%. 

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 est resté pratiquement inchangé, tandis que la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a augmenté de 0,1%.

En Asie, l’indice de référence japonais Nikkei 225 a progressé de 0,6%, alors que le Kospi sud-coréen a gagné près de 0,9%. En revanche, Hong Kong a perdu environ 0,4% et Shanghai a reculé de 0,6%.

En Australie, le S&P/ASX 200 australien a gagné 0,3%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole a progressé de 53 cents US à 78,88 $ US le baril

Contexte

Tous les regards sont tournés vers les États-Unis, où est attendue la publication de l’indice des prix à la consommation, un indicateur d’inflation important pour mesurer la santé de la première puissance économique mondiale.

Cet indicateur sera d’autant plus regardé des marchés alors que les investisseurs estiment que la banque centrale américaine (Fed) procèdera à une première baisse des taux en septembre.

«Le débat porte désormais sur l’ampleur de la baisse», commente Stephen Innes, analyste de Spi AM.

Pour combattre l’inflation, la Fed a porté ses taux à leur plus haut niveau depuis 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, de manière à forcer l’économie américaine à ralentir. Or les craintes d’une récession aux États-Unis poussent les marchés à penser que la Fed devra probablement baisser ses taux directeurs plus fortement que ce qu’elle prévoyait.

«Il ne s’agit pas seulement d’apaiser les marchés à court terme, mais aussi de maintenir la confiance des investisseurs, qui considèrent actuellement que la politique monétaire est trop restrictive», a poursuivi Stephen Innes.

Sur le marché obligataire, au lendemain d’une nette détente, les taux d’emprunt américain à deux ans et à dix ans étaient tous deux stables par rapport à la dernière clôture.

UBS fait mieux qu’attendu

Le géant bancaire suisse UBS (+3,07% à Zurich) publie mercredi un bénéfice net meilleur qu’attendu pour le deuxième trimestre à plus de 1,1 milliard de dollars (1 milliard d’euros) et avance dans l’intégration de Credit Suisse, poursuivant les économies de coût.

Thyssenkrupp dans le rouge

Le groupe industriel allemand Thyssenkrupp (-3,28% à Francfort) a annoncé une perte au troisième trimestre de son exercice décalé, sur fond d’évolutions de marchés toujours difficiles et d’une restructuration non réglée dans la branche acier.

Ailleurs à la cote allemande, le groupe de défense Rheinmetall prenait 1,90% après avoir annoncé le rachat pour 950 millions de dollars de l’américain Loc Performance.

TUI porté au 3T par la demande estivale

Le numéro un mondial du tourisme TUI (+2,16% à Francfort) a fait état d’un nouveau bond de son résultat opérationnel lors du troisième trimestre, profitant de la forte demande estivale et de la faillite d’un concurrent allemand.

Carlsberg relève ses prévisions

Le brasseur danois Carlsberg (+2,09% à Copenhague) a annoncé mardi soir relever ses prévisions annuelles après des résultats en hausse au premier semestre.

La devise britannique en baisse

Sur le marché des changes, la livre s’inclinait mercredi, en réaction à la publication d’une inflation en légère accélération au Royaume-Uni en juillet, mais moins élevée les économistes ne l’anticipaient, ce qui renforce les attentes d’une baisse de taux en septembre.

La livre sterling reculait de 0,15% face au billet vert, à 1,284 3 $US, et perdait 0,39% face à l’euro, à 85,81 pence pour un euro.

L’euro était en hausse de 0,25% par rapport au dollar à 1,102 1 $US pour un euro.

Les cours du pétrole étaient en hausse : le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, avançait de 0,35% à 80,97 $US et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, de 0,31% à 78,59 $US.

Le bitcoin gagnait 0,79% à 61 070 $US.