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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 16 octobre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Peter Morgan La Presse Canadienne)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent en ordre dispersé mercredi et digèrent plusieurs résultats d’entreprises jugés décevants dans les secteurs des semi-conducteurs, du luxe et de l’industrie, en attendant de nouvelles publications.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le FTSE 100 britannique ajoutait 0,6%, après que le gouvernement ait annoncé que l’inflation a chuté à 1,7% au pays en septembre, soit son niveau le plus faible en plus de trois ans.

Ailleurs, le DAX allemand perdait 0,6% et le CAC 40 français 0,4%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 était stable et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles cédait 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a culbuté de 1,8% à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a ajouté moins de 0,1% et le Hang Seng a glissé de 0,2% à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 a perdu 0,4% et le Kospi a fondu de 0,9% à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 12 cents US à 70,46 $US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait à 72,44 cents US mardi, contre 72,67 cents vendredi.

Contexte

«La plus grande entreprise européenne» de la technologie «a révélé ses résultats et ils n’étaient pas bons du tout» pointe Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Le groupe néerlandais ASML, seul pourvoyeur de machine-outil de dernière génération indispensable à la fabrication des microprocesseurs les plus avancés, a abaissé ses prévisions annuelles mardi. En cause, la Chine notamment, dont l’économie est atone depuis plusieurs trimestres.

Le groupe a plongé de 15,64% à la Bourse d’Amsterdam mardi, après la publication surprise de ses résultats en cours de séance et plusieurs heures avant l’horaire initialement prévu. Mercredi, le titre état toujours à la peine (-2,90%).

Le secteur du luxe est lui aussi en difficulté, «les chiffres décevants de LVMH étant de mauvais augure pour l’industrie du luxe» en général, souligne Patrik Schwendimann, analyste à la Banque cantonale de Zurich.

Le numéro un mondial du secteur, le français LVMH, a annoncé une baisse de ses ventes de 4,4% au troisième trimestre, dans un contexte de ralentissement du marché mondial du luxe, particulièrement en Chine, un marché crucial pour cette industrie.

Le groupe perdait 4,11% à Paris. Parmi les autres valeurs du secteur, L’Oréal lâchait 2,02% et Kering 2,04%. À Milan, Salvatore Ferragamo reculait de 1,47%, à Zurich, Swatch Group abandonnait 2,40% et Richemont 1,10%.

À Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d’une ouverture plutôt stable : le Dow Jones lâchait 0,03%, le Nasdaq prenait 0,16% et l’indice élargi S&P 500 0,07%.

En Asie, l’indice vedette Nikkei a terminé en nette baisse de 1,83% mercredi. Les bourses chinoises ont conclu une séance sans impulsion, Hong Kong (-0,16%) et Shanghai (+0,05%) terminant à l’équilibre.

L’économie chinoise interroge depuis plusieurs trimestres sur le plan de relance des autorités et malgré une série de mesures annoncées dernièrement, «des doutes subsistent, de Wall Street à Shanghai, quant à savoir si elles suffiront à relancer la croissance», explique Stephen Innes chez SPI Asset Management.

Eramet miné

Le groupe minier français Eramet dégringolait de 12,28% à Paris, après l’annonce de la suspension des activités dans une mine de manganèse au Gabon, face à l’essoufflement de la demande chinoise qui pèse sur les prix.

Adidas sans élan

La hausse des prévisions annuelles pour la troisième fois consécutive pour l’équipementier sportif allemand Adidas n’a pas impressionné les marchés. Le titre perdait 3,67% à Francfort.

Le pétrole toujours en baisse

Les cours du pétrole restaient bas mercredi, le marché étant préoccupé par la faiblesse de la demande mondiale et écartant le risque d’une escalade majeure du conflit entre Israël et l’Iran.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,51% à 73,87 $US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) lâchait 0,48% à 70,24 $US.

Sur le marché des changes, l’euro a atteint mercredi un nouveau plus bas depuis début août, à 1,087 5 dollar et valait 1,089 1 $US.

Le bitcoin avançait de 2,01% à 67 814 $US.