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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié à 08h41

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: AP Photo/Peter Morgan)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés boursiers mondiaux évoluent dans le rouge mercredi, après des résultats d’entreprises jugés décevants des deux côtés de l’Atlantique, qui ont affecté le moral des investisseurs.

Les indices boursiers à 8h00

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand perdait 1,1%, le FTSE 100 britannique 0,5% et le CAC 40 français 1,6%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 cédait 0,8% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles 0,5%.

En Asie, le Nikkei 225 a plongé de 1,1% à Tokyo. La bourse de Shanghai a reculé de 0,5% et le Hang Seng de 0,9% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,1% et Séoul 0,6%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole laissait couler 60 cents US à 77,56 $US le baril.

Le contexte

«L’appétit pour le risque a diminué après un début décevant de la saison des résultats en Europe et aux États-Unis», commente Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.

Parmi les «7 magnifiques», les sept mégacapitalisations du secteur technologique américain, Tesla a vu plonger son bénéfice net de 45% au deuxième trimestre, à 1,48 milliard de dollars, dans un contexte de prix bas des véhicules électriques.

En revanche, Alphabet (Google) a réalisé un bénéfice net en hausse de 28% à 23,6 milliards de dollars. «Pas assez» aux yeux des investisseurs, selon Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Tesla perdait 8,3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street et Alphabet 3,7%.

«Ainsi, deux des +7 magnifiques+ n’ont pas réussi à susciter l’euphorie» et «cette série de résultats pas parfaits arrive à un moment où les investisseurs se demandent si la hausse des marchés liée à l’intelligence artificielle s’est emballée», ajoute-t-elle.

En Europe, c’est le repli de 14% du bénéfice net du géant du luxe LVMH qui freine les investisseurs. Le ralentissement de la consommation en Chine touche de plein fouet les revenus du secteur.

L’action perdait 4,40% à Paris et entraînait le secteur du luxe à la baisse : Kering cédait 3%, Hermès 1,68%, Burberry 1,39%, Richemont 0,92% et Salvatore Ferragamo 2,13%.

Les banques règlent leurs comptes

Deutsche Bank perdait 5,23% à Francfort après avoir publié une perte nette de 143 millions d’euros au deuxième trimestre.

Les actions de BNP Paribas reculaient légèrement de 0,49% après des résultats meilleurs qu’attendu au deuxième trimestre.

À Milan, UniCredit montait de 0,58%, fort d’une hausse de 16% de son bénéfice net.

À Madrid, Banco Santander montait de 2,30%, après avoir révisé en hausse ses prévisions pour 2024.

Easyjet s’envole

La compagnie aérienne britannique Easyjet progressait de 4,86% à Londres, après avoir publié un bénéfice avant impôts en hausse de 16% et un nombre de passagers en augmentation de 8% pour son troisième trimestre décalé, avant un été qu’elle espère à un niveau «record».

L’auto avance

Le constructeur d’automobiles de luxe britannique Aston Martin bondissait de 11% à Londres après avoir maintenu ses prévisions optimistes pour l’année.

Le constructeur de voitures de sport Porsche a annoncé un programme de «réduction des coûts» après un premier semestre difficile. Son action montait de 0,46% à Francfort.

L’équipementier automobile Forvia progressait de 2,86% à Londres, après des résultats globalement conformes aux prévisions.

Du côté du pétrole et des devises

Les prix du pétrole progressaient légèrement. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,04% à 81,86 $US et le baril de WTI américain prenait 1,21% à 77,90 $US.

Le yen progresse face aux principales devises, soutenu par les propos d’un responsable politique japonais qui a appelé la Banque du Japon à «exprimer clairement qu’elle poursuivra progressivement ses mesures de normalisation».

Le yen gagnait 0,93% face au dollar américain à 154,16 yens pour un dollar.

L’euro perdait 0,06% à 1,084 7 $US pour un euro, après la publication d’un ralentissement de l’activité du secteur privé en juillet dans la zone euro, selon l’indice PMI Flash.

«L’incertitude liée à la situation politique en France» et «la faiblesse des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière» ont contribué à ce ralentissement selon Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN AMRO Investment Solutions.

Le bitcoin grappillait 0,83% à 66 404 $US.