Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 12 novembre 2020C'est une journée en demi-teinte, faute de nouvelles impulsions positives majeures.
Les places boursières reprenaient leur souffle, voir perdaient quelques plumes, après plusieurs jours d’importante croissance.
Selon les contrats à terme, le S&P 500 laissait aller 0,56 %, à 3 548 points et le Dow Jones 0,98 %, à 29 023 points. Le Nasdaq, lui, remontait de 0,08 %, à 11 895 points.
Sur les marchés européens, Paris baissait de 1,61 %, à 5 357 points, Londres reculait de 0,94 %, à 6 322 points, et le Dax cédait 1,43 %, à 13 026 points.
Les Bourses asiatiques ont connu jeudi une séance en demi-teinte, faute de nouvelles impulsions positives majeures, même si l’indice Nikkei est parvenu à signer une huitième hausse d’affilée.
Systématiquement dans le vert depuis le début du mois grâce à l’élection présidentielle américaine puis l’enthousiasme suscité par le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le coronavirus, l’indice vedette de la Bourse de Tokyo a ainsi encore progressé de 0,68 % à 25 521 points.
Mais l’indice élargi Topix a lui cédé 0,16 % à 1 726 points. Des prises de bénéfices ont notamment pesé sur le marché tokyoïte, a observé Daiwa Securities dans une note.
Les prises de bénéfices ont aussi entravé la Bourse de Hong Kong, dont l’indice Hang Seng a légèrement fini dans le rouge (-0,22 % à 26 169,38 points).
En Chine continentale, l’indice composite de Shanghai a cédé 0,11 % à 3 339 points tandis que celui de Shenzhen, qui avait chuté la veille sur fond d’un durcissement des réglementations en Chine sur le secteur des nouvelles technologies, s’est un peu repris (+0,43 % à 2 273 points).
Du côté du pétrole
En forte ascension depuis le début du mois, le marché du pétrole était prudent dans l’attente de la publication plus tard dans la journée d’une estimation des stocks hebdomadaires de brut américains.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a par ailleurs significativement revu en baisse jeudi ses prévisions pour la demande pétrolière mondiale cette année, sur fond de la deuxième vague de la pandémie aux États-Unis et en Europe.
Vers 08H40 le prix du baril de brut américain perdait ainsi 0,07 % à 41,42 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord était proche de l’équilibre (-0,16 % à 43,73 dollars).