Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 11 février 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés européens prenaient le chemin de la hausse jeudi peu après une ouverture hésitante, analysant une myriade de résultats d’entreprises et le discours la veille du patron de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell. Les marchés d’Asie étaient fermés jeudi pour un jour férié.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 rapportaient 10 points, ou 0,28%, à 3 913 points. Ceux du Dow Jones augmentaient de 71 points, ou de 0,23%, à 31 399 points, tandis que ceux du Nasdaq gagnaient 58 points, ou 0,43%, à 13 701 points.
En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 9 points, ou 0,15%, à 6 533 points. À Paris, le CAC 40 perdait 20 points, ou 0,36%, à 5 670 points. À Francfort, le DAX avançait de 73 points, ou de 0,53%, à 14 006 points.
En Asie, les Bourses de Tokyo et Shanghai ont été fermées en raison d’une journée fériée, et celle de Hong Kong, ouverte une demi-journée, a pris 0,45% à la clôture.
Le contexte
Les acteurs du marché tentaient d’analyser un discours du patron de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, donné mercredi.
Celui-ci a affirmé devant le Club économique de New York que le marché de l’emploi américain est «très loin» d’être solide et l’expérience des récessions passées montre que cela pourrait prendre «des années» pour revenir au plein emploi d’avant la pandémie.
En janvier, les États-Unis comptaient 10 millions d’emplois en moins qu’en février 2020, a déploré le patron de la puissante institution, d’où la nécessité selon lui d’une «politique monétaire accommodante».
Les investisseurs ont été «rassurés» par ce discours, commente Christian Parisot, analyste pour Aurel BGC, s’agissant de la promesse d’un soutien financier.
Cette politique très accommodante, accompagnée d’une relance budgétaire massive du gouvernement semble avoir pour le moment un impact mesuré sur l’inflation, bien que de nombreuses voix s’en inquiètent à l’approche d’un nouveau plan massif du gouvernement, prévu à 1 900 milliards de dollars.
«La Fed et le gouvernement distribuent des liquidités sur les marchés, l’argent va sur les actifs financiers et y reste», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote afin d’expliquer l’inflation modeste.
De ce fait, «la faible inflation n’est rien de plus que la preuve d’une transmission faible des liquidités des marchés financiers vers l’économie réelle», selon elle.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI cédait 0,7%, à 58,27 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 0,75%, à 61,01 $US.