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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 18 février 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

(Photo: 123RF)

La prudence restait de mise jeudi sur les marchés, les craintes d’inflation venant un peu contrarier l’optimisme régnant sur les marchés depuis le début de l’année.

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 14 points, ou 0,38%, à 3 913 points. Ceux du Dow Jones, s’abaissaient de 80 points, ou de 0,25%, à 31 469 points, et ceux du Nasdaq diminuaient de 99 points, ou 0,73%, à 13 600 points.

En Europe, les marchés étaient à la baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 53 points, ou 0,8%, à 6 657 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 20 points, ou de 0,36%, à 5 765 points. À Francfort, le DAX gagnait 14 points, ou 0,1%, à 13 924 points.

La tendance était à la baisse en Asie également. À Tokyo, le Nikkei a terminé la séance sur un recul de 56 points, ou de 0,19%, à 30 236 points. 

À Hong Kong, l’indice Hang Seng a perdu 489 points, ou 1,6%. La Bourse de Shanghai a fini stable (+0,55%) pour sa première séance après les congés du Nouvel an.

 

Le contexte

Wall Street a clôturé en ordre dispersé mercredi soir: le Dow Jones a gagné 0,29% pour un nouveau record, mais le Nasdaq a perdu 0,58% et le S&P 500 a stagné (-0,03%).

«Les investisseurs cherchent actuellement à déterminer, à quel point un retour de l’inflation pourrait peser sur les cours des actions», écrit Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets, observant «quelques jours de faiblesse, mais pas d’inversement de tendance».

Les marchés, qui profitent à plein des liquidités déversées à outrance par les banques centrales, craignent que l’accélération de l’inflation n’entraîne un resserrement plus tôt qu’escompté de la politique monétaire jusqu’ici très accommodante.

Le message de la Fed s’est voulu rassurant mercredi: dans le compte-rendu de la dernière réunion de son comité de politique monétaire, la Banque centrale américaine a assuré qu’elle maintiendrait ses taux très bas pour soutenir l’économie jusqu’au retour du plein emploi. 

Néanmoins, «la combinaison d’une solide demande dans la vente au détail et des prix à la production en hausse ont ravivé les anticipations d’inflation» aux États-Unis, observe Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Et les investisseurs se demandent si un plan monumental d’aide à l’économie, comme celui de 1 900 milliards de dollars, défendu par le président Joe Biden et en attente de validation, ne conduira pas à faire évoluer la politique monétaire américaine.

«Les investisseurs sont devenus un peu nerveux face à la remontée des rendements obligataires qui pouvait être interprétée comme une anticipation par le marché de plus forte inflation et comme le reflet d’une perspective de croissance optimiste», écrit David Madden, analyste chez CMC Markets.

Sur le marché de la dette souveraine, les rendements refluaient jeudi matin, le taux d’intérêt américain à 10 ans, après avoir franchi la barre des 1,30% mercredi, évoluait autour de 1,28%.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI augmentait de 0,44%, à 61,41 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait lui aussi 0,44% pour atteindre à 64,62 $US.