Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 18 mars 2021(Photo: Getty Images)
Les Bourses européennes reprenaient globalement leur marche en avant jeudi matin, encouragées par le message accommodant délivré par la Fed la veille, en dépit d’une forte appréciation du taux américain à dix ans.
À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 diminuaient de 12 points, ou de 0,31%, à 3 951 points. Ceux du Dow Jones gagnaient 72 points, ou 0,22%, à 32 976 points, et ceux du Nasdaq lâchaient 133 points, ou 1,01%, à 13 055 points.
En Europe, les marchés faisaient des gains à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 grappillait 5 points, ou 0,08%, à 6 767 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 15 points, ou de 0,26%, à 6 070 points. À Francfort, le DAX grimpait de 178 points, ou de 1,23%, à 14 775 points.
En Asie, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a pris 1,01%. En Chine, la Bourse de Hong Kong a gagné 1,28% tandis que celle de Shanghai a pris 0,51%.
Le contexte
«Jerome Powell a inventé hier un nouveau concept: être extrêmement accommodant (les taux resteront à zéro au moins jusqu’à 2023) tout en remontant les estimations de croissance de l’économie américaine», résume John Plassard, responsable de l’investissement chez Mirabaud.
«Bref, la réunion de la Fed d’hier a tenu toutes ses promesses», ajoute-t-il.
La Banque centrale américaine, qui a laissé mercredi ses taux inchangés, table désormais sur une croissance de 6,5% aux États-Unis cette année et sur une inflation accélérée à 2,4%.
«La Banque centrale américaine a très clairement laissé entendre que la progression de l’inflation au-dessus de la cible de 2% ne va pas entraîner à court et à moyen terme un changement de politique monétaire. C’était certainement le message le plus important à faire passer auprès des intervenants du marché», analyse Christopher Dembik, directeur associé chez Berenberg.
Les rendements sur les bons du Trésor américain à 10 ans ont fait un peu marche arrière dans le sillage de ces annonces, mais ils repartaient fortement à la hausse jeudi matin: vers 9 h 35 GMT (5 h 35 au Québec), le taux américain à dix ans bondissait de près de 8 points de base à 1,72%, soit un nouveau plus haut depuis fin janvier 2020.
Ce jeudi, c’est au tour de la Banque d’Angleterre (BoE) d’annoncer sa décision de politique monétaire, sans changement prévu, même si son discours sera aussi suivi sur la crainte d’une remontée de l’inflation.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI augmentait de 0,25%, à 64,76 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,16%, à 68,11 $US.