Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

(Photo: Getty Images)

Les Bourses mondiales évoluaient pour la plupart dans le vert jeudi, anticipant de nouveaux signes de reprise économique venus des États-Unis avec la publication dans la journée de deux indicateurs et de nouveaux résultats d’entreprises.

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 19 points à 4 137 points, ceux du Dow Jones prenaient 149 points à 33 773 points, et ceux du Nasdaq augmentaient de 90 points à 13 889 points.

En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 18 points à 6 976 points. À Paris, le CAC 40 prenait 20 points à 6 228 points et à Francfort, le DAX s’appréciait de 41 points à 15 257 points.

En Asie, la Bourse de Tokyo a fini autour de l’équilibre (+0,07%), ralentie par la recrudescence de la COVID-19 au Japon. En Chine, la Bourse de Hong Kong a perdu 0,37% et celle de Shanghai 0,52%.

Le contexte

La veille, Wall Street avait terminé en ordre dispersé, le Dow Jones a grappillé 0,16%, tandis que le S&P 500 a perdu 0,41% et le Nasdaq 0,99% , pénalisé par le recul des géants technologiques.

La Bourse de New York a néanmoins été animée par Coinbase qui a conclu sa première séance de cotation au Nasdaq à 328,28 dollars, bien au-dessus du prix de référence fixé.

La plateforme d’échanges de bitcoins devient la plus grosse valorisation, à 86 milliards de dollars, jamais accordée à une entreprise américaine entrant en Bourse.

Après avoir enregistré des records ou atteint des niveaux plus vus depuis plusieurs années au cours des derniers mois, les marchés mondiaux peinent à poursuivre leur progression en l’absence de nouveaux catalyseurs majeurs, la dernière série de publications d’entreprises étant désormais au centre de l’attention.

«Les marchés auront besoin d’une solide saison des résultats pour poursuivre la course aux records», estime Milan Cutkovic, analyste marché chez Axi.

Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine (Fed), continue de se montrer rassurant et a de nouveau affirmé mercredi qu’il est «très improbable» que l’institution relève avant 2022 ses taux directeurs, actuellement compris dans une fourchette entre 0% et 0,25%.

Christian Parisot, analyste pour Aurel BGC, est optimiste quant aux indicateurs attendus jeudi, «la conjoncture de la levée des mesures sanitaires et de conditions météorologiques moins pénalisantes et extrêmes qu’en février milite pour une solide croissance des ventes au détail et de l’activité industrielle», ajoute-t-il.

En Allemagne, le PIB devrait connaître une hausse de 3,7% en 2021, une reprise moins forte que prévue.

Autre indicateur dont les investisseurs prendront connaissance dans la journée: l’inflation allemande. La France a publié des prix à la consommation en hausse de 1,1% sur un an au mois de mars.

Du côté des entreprises, le bal des bancaires continue jeudi avec la publication attendue des résultats de Citigroup, Bank of America et BlackRock, avant ceux de Morgan Stanley vendredi.