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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 26 août 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

(Photo: La Presse Canadienne)

Les marchés boursiers se tenaient sur leurs gardes à quelques heures de l’ouverture du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole, où le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) prendra la parole vendredi. La prudence continuait de dicter la tendance en Europe comme elle l’avait fait plus tôt en Asie. À New York, la tendance était à l’équilibre avant l’ouverture, malgré de nouveaux sommets atteints à Wall Street la veille.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones grapillaient 45 points, ou 0,13%, à 35 405 points. Ceux du S&P 500 perdaient 1,25 points, ou 0,03%, à 4 492,25 points alors que ceux du Nasdaq descendaient de 23 points, ou de 0,15%, à 15 344,25 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 diminuait de 0,23%. À Paris, le CAC 40 perdait 0,23% et à Francfort, le DAX chutait de 0,50%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 0,06% et le Hang Seng de Hong Kong a descendu de 1,08%.

 

Le contexte

Le calme régnait sur le marché obligataire, où les rendements des emprunts d’État à dix ans avaient progressé mercredi dans l’éventualité d’indications à Jackson Hole concernant le processus de normalisation de la politique monétaire américaine.

Les opérateurs de marché vont guetter tout commentaire susceptible d’apporter un éclairage sur la fin progressive des mesures ultras accommodantes qui ont été prises par la banque centrale américaine en réponse à la crise sanitaire.

Si la plupart d’entre eux s’attendent à une réduction du soutien monétaire cette année ou en début d’année prochaine, «cela ne veut pas dire que la Fed a besoin d’envoyer un message clair cette semaine», fait valoir Neil Wilson, analyste de markets.com, estimant que le patron de l’institution Jerome Powell pourrait «attendre au moins la prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) en septembre».

La banque centrale sud-coréenne a pour sa part pris les devants: elle a annoncé jeudi une hausse de ses taux d’intérêt, devenant l’une des premières grandes puissances économiques mondiales à augmenter les coûts d’emprunt depuis le début de la crise du coronavirus.

À cet égard, la publication de la deuxième estimation de la croissance américaine au deuxième trimestre ainsi que des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, toujours très regardées pour évaluer la santé du marché de l’emploi aux États-Unis, sera examinées de près dans l’après-midi.

Le gestionnaire d’actifs allemand DWS, filiale de Deutsche Bank, est l’objet d’une enquête fédérale des autorités américaines, qui soupçonnent le groupe d’avoir menti sur l’ampleur de ses investissements dans l’économie verte, selon le Wall Street Journal. Le titre dégringolait de 13,5% à 36,08 euros à Francfort. 

En haut du podium parisien, le titre Vivendi progressait de 3,82% à 32,60 euros, profitant d’un relèvement de recommandation de Barclays à «surpondérer» au lendemain de la présentation des perspectives de sa filiale UMG sur le point d’entrer en Bourse, selon l’agence Bloomberg. UMG vise notamment une hausse de 10% de son chiffre d’affaires en 2021. 

Le géant français du BTP Bouygues (+0,70% à 36,12 euros) a connu un haut niveau de bénéfices au premier semestre, à 408 millions d’euros, porté par ses performances dans les télécoms ainsi que par la vente de l’essentiel de ses parts d’Alstom. Le groupe a par ailleurs indiqué jeudi être intéressé par le rachat d’Equans, la nouvelle entité créée par Engie (-0,85% à 12,11 euros) en vue d’une scission de ses activités de services techniques.

 

Du côté du pétrole

Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain baissait de 1,24% à 67,51 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,02% à 71,51 $US.