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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 09 septembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

(Photo: Getty Images)

Les Bourses restaient dans le rouge jeudi, notamment en Europe où les marchés restent suspendus à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), à l’issue de laquelle sa présidente Christine Lagarde tiendra une conférence de presse à 8h30, heure du Québec. Préoccupée la veille par l’impact du variant Delta sur l’économie et l’évolution des politiques monétaires, la Bourse de New York s’annonçait en repli à l’ouverture.


Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones descendaient de 5 points, ou de 0,01%, à 35 007 points. Ceux du S&P 500 frôlaient l’équilibre à 4 510,50 points (-2,00 ; -0.04%) alors que ceux du Nasdaq prenaient 1,50 point, ou 0,01%, à 15 621,50 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 baissait de 0,95%. À Paris, le CAC 40 augmentait de 0,14% et à Francfort, le DAX haussait de 0,02%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 0,57% et le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 2,30%.

 

Le contexte

En Asie, la Bourse de Tokyo a mis fin à sa série de huit séances de hausse (-0,57%). Hong Kong a perdu 2,30%, plombé dans le sillage de Wall Street, et alors que le risque de défaut de paiements du géant chinois de l’immobilier Evergrande commence à inquiéter.

Les marchés ont hâte de connaître les intentions de l’institution monétaire européenne, à l’heure où la Banque centrale américaine (Fed) envisage de commencer à réduire d’ici la fin de l’année ses achats d’actif.

La BCE rachète pour l’heure des obligations à hauteur de 80 milliards d’euros par mois au titre du plan d’urgence pandémie (Pandemic Emergency Purchase Programme, PEPP), censé durer jusqu’à fin mars 2022.

«Au vu de la réouverture des économies, d’une saison touristique qui a été plutôt solide» et d’autres améliorations de la conjoncture économique, «on peut peut-être se permettre de modérer les achats d’actifs», a estimé Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, lors d’une conférence. 

«Le PEPP est un programme d’urgence, et nous ne sommes plus dans l’urgence», rappelle-t-il, tout en se demandant par quoi il sera remplacé et dans quelle ampleur. 

Globalement les analystes s’attendent néanmoins à un discours toujours aussi souple de la part de la présidente Christine Lagarde. 

Côté indicateurs, la hausse des prix à la production en Chine a atteint en août son plus haut niveau en près de 13 ans, en raison d’une flambée du prix des marchandises, conséquence d’une forte demande et d’une offre réduite.

En Allemagne, les exportations ont progressé de 0,5% en juillet par rapport à juin, une hausse pour le quinzième mois d’affilée. Les importations ont quant à elles connu une baisse de 3,8% sur un mois.

Airbus et Tata partenaires Airbus (+0,28% à 114,04 euros), le géant européen de l’aérospatiale, a conclu avec le conglomérat indien Tata un accord historique de 3 milliards de dollars pour la fabrication d’avions militaires pour l’Inde, selon le ministère indien de la Défense.

Easyjet dévissait de 9,18% à 717 pence. Le transporteur aérien britannique a indiqué avoir fait récemment l’objet d’une offre d’achat non sollicitée et l’avoir rejetée, annonçant dans le même temps une augmentation de capital de 1,2 milliard de livres (1,4 milliard d’euros).

Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé que son premier essai de phase III évaluant le rilzabrutinib dans le traitement d’une maladie de la peau auto-immune rare n’avait pas atteint son critère d’évaluation principal ni ses critères secondaires. Son titre perdait 2,05% à 83,05 euros.

Safran se hissait en tête du CAC 40, et bondissait de 2,07% à 103,74 euros, après que JPMorgan a maintenu sa recommandation à «surpondérer».

Pernod Ricard prenait 1,42% à 188,65 euros également après une recommandation de JPMorgan, passant de «neutre» à «surpondérer».

 

Du côté du pétrole

Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain montait de 0,63% à 69,74 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,69% à 73,10 $US.