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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluaient dans le rouge jeudi à la mi-séance et Wall Street s’apprêtait à suivre le même chemin, les investisseurs naviguant à vue en attendant de nouvelles indications sur l’économie, l’inflation et ses répercussions sur les résultats des entreprises.

 

Les indices boursiers à 07h30

Les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 141,00 points (-0,47%) à 30 169,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 reculaient de 19,50 points (-0,51%) à 3 774,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq retraitaient de 55,50 points (-0,48%) à 11 568,25 points.

Londres, le FTSE 100 lâchait 50,36 points (-0,71%) à 7 002,26 points. À Paris, le CAC 40 retraitait de 31,24 points (-0,52%) à 5 954,22 points. À Francfort, le DAX retraitait de 40,53 points (-0,32%) à 12 476,65 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a haussé de 190,77 points (+0,70%) à 27 311,30 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 75,82 points (-0,42%) à 18 012,15 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,22 $US (-0,25%) à 87,54 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,13 $US (-0,14%) à 93,24 $US.

 

Le contexte

Les investisseurs manquent de visibilité quant à l’évolution du conflit en Ukraine, et sont à l’affût de toute indication sur le ralentissement économique et la trajectoire des hausses de taux à venir des banques centrales.

Le rapport sur l’emploi américain de vendredi est particulièrement attendu, puisqu’il pourrait influencer la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) dans les mois à venir.

Avant ces données officielles, les investisseurs ont décortiqué mercredi l’enquête mensuelle de la société de services aux entreprises ADP sur les créations d’emplois du secteur privé.

Leur solidité combinée à la bonne tenue de l’activité dans les services aux États-Unis, a confirmé la résilience de la première économie mondiale, ce qui a tendance à conforter la Réserve fédérale dans le durcissement en cours de sa politique monétaire.

En revanche, en Allemagne, pays moteur de l’économie européenne, mais au bord de la récession, car très exposée à la crise énergétique, les commandes passées à l’industrie sont reparties à la baisse au mois d’août, signe d’un essoufflement du secteur face aux prix élevés de l’énergie dus à la guerre en Ukraine.

Les opérateurs de marché devront patienter jusqu’à la semaine prochaine pour prendre connaissance de l’indice des prix à la consommation américaine (CPI) de septembre, ainsi que des premiers résultats d’entreprises.

Les investisseurs vont chercher à «déceler les impacts de l’inflation des coûts enregistrée depuis le début d’année et de ses répercussions sur la croissance de l’activité», écrit Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM.

«En tout état de cause, même si les valorisations» des entreprises «sont désormais inférieures aux moyennes de long terme en Europe (…) il est sans doute trop tôt pour revenir agressivement sur les marchés d’actions», estime-t-il.

Le géant pétrolier britannique Shell (SHEL.L) perdait 4,92% à Londres vers 05h20, après avoir prévenu jeudi que ses résultats dans sa division gazière seraient en «nette baisse» au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, invoquant la «saisonnalité», mais aussi un marché «volatil et disloqué».