Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 05 janvier 2023(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés occidentaux abordaient jeudi une fin de semaine sous le signe de l’emploi américain, attendant des données susceptibles d’influencer la politique monétaire de la banque centrale américaine et de mettre à l’épreuve les indices.
En Europe, la prudence s’imposait alors que l’appétit pour le risque avait refait surface depuis le début de la semaine après une fâcheuse année 2022.
Les indices boursiers à 08h30
Les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 48,00 points (+0,14%) à 33 464,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 progressaient de 9,75 points (+0,25%) à 3 884,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 44,00 points (+0,40%) à 11 043,25 points.
À Londres, le FTSE 100 haussait de 39,06 points (+0,51%) à 7 624,25 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 4,00 points (+0,06%) à 6 780,43 points. À Francfort, le DAX descendait de 13,23 points (-0,09%) à 14 477,55 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 103,94 points (+0,40%) à 25 820,80 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a avancé de 259,06 points (+1,25%) à 21 052,17 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de 1,45 $US (+1,99%) à 74,29 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 1,61 $US (+2,07%) à 79,45 $US.
Le contexte
Le compte-rendu détaillé (les «minutes») des échanges de la dernière réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine en décembre, publié mercredi, a confirmé que la Fed n’envisageait pas de baisser ses taux directeurs en 2023 et qu’elle prévoyait d’aller aussi loin que nécessaire pour enrayer l’inflation.
Mais le ralentissement volontaire de l’activité économique via la hausse des taux directeurs de la Fed pour freiner l’inflation pourrait faire plonger l’économie américaine dans la récession.
Les investisseurs cherchent ainsi à savoir jusqu’où la banque centrale américaine va monter ses taux avant de les baisser. Nombreux sont ceux à anticiper une baisse de taux avant la fin de l’année.
Les opérateurs de marché pourraient être guidés jeudi par l’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le secteur privé pour décembre en prélude au très attendu rapport mensuel sur l’emploi américain de vendredi.
«Les données sur l’emploi conditionnent une partie de la posture de la Fed par rapport à ses taux parce qu’un marché de l’emploi très résilient fait planer le risque d’un maintien des hausses de salaires trop élevés pendant quelque temps et d’alimenter la boucle prix-salaires», explique Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
Selon lui, un chiffre ADP trop solide «repoussera, aux yeux du marché, la fin de la hausse des taux de la Fed», mais a contrario, une donnée plus faible serait appréciée par les marchés.
Le géant britannique de l’habillement Next a revu à la hausse jeudi ses prévisions de profit pour l’année complète après des ventes meilleures qu’espérées pendant les fêtes de fin d’année, et s’envolait jeudi de plus de 7% à la Bourse de Londres.
L’action Ryanair, cotée à Dublin, grimpait de 5,8% au lendemain de l’annonce d’une révision à la hausse de sa prévision de son bénéfice après impôts pour l’année fiscale qui s’achèvera au 31 mars, grâce à un pic plus fort qu’attendu pendant les fêtes de fin d’année.
Le secteur pharmaceutique figurait parmi les perdants du jour: Sanofi (-1,60%), GSK (-1,41%), Novartis (-0,87%), Roche (-0,67%), Merck (-0,76%).
Les valeurs liées aux matières premières dont ArcelorMittal (+3,48%), Antofagasta +3,80%, BHP Group +1,99%, Rio Tinto +1,95% et Glencore (+2,07%), se démarquaient par le haut.
Le billet vert était stable face à l’euro, à 1,060 5 $US pour un euro et prenait 0,31% à 1,201 7 $US pour une livre.
Le contrat de référence du gaz naturel européen, le TTF néerlandais, après être tombé un peu plus tôt à 63 euros le mégawattheure, son plus bas depuis fin novembre 2021, il remontait de 2,53% à 66,67 euros.