Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 18 mai 2023(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers progressaient jeudi, appréciant les signaux positifs sur un éventuel accord sur le plafond de la dette américaine envoyés par le président Joe Biden.
Les indices boursiers à 08h15
Les contrats à terme du Dow Jones montaient de 2,00 points (+0,01%) à 33 480,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 7,00 points (+0,17%) à 4 178,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 31,75 points (+0,23%) à 13 675,25 points.
À Londres, le FTSE 100 haussait de 37,24 points (+0,48%) à 7 760,47 points. À Paris, le CAC 40 haussait de 67,13 points (+0,91%) à 7 466,57 points. À Francfort, le DAX augmentait de 255,97 points (+1,60%) à 16 207,27 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 480,34 points (+1,60%) à 30 573,93 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 166,68 points (+0,85%) à 19 727,25 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 0,27 $US (-0,37%) à 72,56 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,29 $US (-0,38%) à 76,67 $US.
Le contexte
Le président américain Joe Biden et le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy se sont dits confiants sur la possibilité d’aboutir à un accord pour relever le plafond de la dette américaine.
Sans cela, les États-Unis pourraient ne pas être en mesure de rembourser les prochaines échéances et ainsi être en défaut de paiement dès le 1er juin.
«L’histoire nous apprend qu’il est plus probable qu’un accord soit conclu à la dernière minute, ce qui suggère qu’il y a encore de la marge pour quelques mauvaises nouvelles avant qu’un accord ne soit finalement conclu», prévient Rodrigo Catril, de National Australia Bank.
Par ailleurs, «la dernière série de statistiques économiques américaines solides a apaisé les craintes de récession», selon Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
Les taux d’intérêt souverains sur le marché obligataire progressaient légèrement. Celui de la dette allemande à 10 ans valait 2,41%, contre 2,33% à la clôture de la veille.
Londres sur le devant de la scène
L’actualité microéconomique est dense jeudi pour les valeurs de la place londonienne.
Le groupe de luxe britannique Burberry chutait de 6,43%, malgré une nette hausse de son bénéfice lors de son exercice 2022/2023, grâce à la reprise en Chine. Neil Wilson, analyste de Finalto, note toutefois des ventes plus faibles que prévu aux États-Unis. Et Richard Hunter, analyste de Interactive Investor, attribue ce recul à des prises de bénéfices.
L’action de BT dévissait de 7,36%. Le groupe de téléphonie britannique, qui avait déjà commencé à trancher dans ses coûts dans un contexte économique difficile, a annoncé qu’il allait supprimer jusqu’à 55 000 emplois d’ici 2030.
Le constructeur de voitures de luxe britannique Aston Martin bondissait pour sa part de près de 15% après l’annonce d’un partenariat avec le groupe chinois Geely, qui va augmenter sa participation au capital et devenir le troisième actionnaire d’Aston Martin.
Le groupe postal britannique IDS, maison mère de Royal Mail, résistait (-0,09%) malgré l’annonce d’une lourde perte pour son exercice annuel décalé, plombé notamment par des grèves et une baisse du volume des colis.
La compagnie aérienne britannique Easyjet (+0,88%) a annoncé avoir réduit de 29% sa perte sur un an pour son premier semestre décalé à 307 millions de livres (plus de 350 millions d’euros), portée par une forte demande en dépit de coûts en hausse.
Du côté des devises et du pétrole
Les prix du brut étaient stables après leur bond de la veille, le vent d’optimisme sur les marchés provoqué par un éventuel accord sur le plafond de la dette des États-Unis laissant place à plus de prudence de la part des investisseurs.
Le Brent de mer du Nord pour livraison en juillet cède 0,06% à 76,90 dollars et celui de WTI américain recule de 0,03% à 72,81 $US.
L’euro restait affaibli face au dollar américain, qui profite de son statut de valeur refuge. La monnaie unique européenne perdait 0,26% à 1,0812 $US.
Le bitcoin était stable à 27 360 $US.