Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 12 octobre 2023Les marchés mondiaux étaient en hausse jeudi matin, alors que les investisseurs attendaient de nouvelles données sur l'inflation aux États-Unis. (Photo: La Presse Canadienne)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluent en hausse jeudi avant la publication de données sur l’inflation aux États-Unis, un indicateur clé surveillé de près par la puissante banque centrale américaine (Fed) dans le cadre de sa politique monétaire.
Les indices boursiers à 07h30
Le CAC 40 français ajoutait 0,4%, le DAX allemand 0,5% et le FTSE 100 britannique 0,7% en début de séance en Europe.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 progressaient de 0,2%.
En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 1,8% à Tokyo. La bourse de Shanghai a avancé de 0,9% et le Hang Seng a grimpé de 1,9% à Hong Kong. Sydney a pris 0,1% et Séoul a ajouté 1,2%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole prenait 72 cents US à 84,21 $US le baril.
Le contexte
Les investisseurs se positionnaient sur les marchés, au lendemain de la publication des «minutes de la Fed» dans la soirée.
Ce compte-rendu de la dernière réunion du comité monétaire de la Fed a révélé «une approche prudente concernant les changements de politique monétaire, au milieu de l’incertitude entourant les perspectives économiques», ont noté les analystes de Natixis Research.
«Les minutes ont ainsi souligné l’importance de traiter les risques liés à un resserrement excessif, même en présence d’une inflation dépassant les objectifs», poursuivent-ils.
«Dans l’ensemble, ces minutes réduisent la probabilité d’une hausse des taux en novembre, car la Fed semble réticente à apporter des changements sans des signaux économiques plus clairs issus des données à venir», concluent les économistes de Natixis Research.
L’attention des marchés sera ainsi tournée jeudi vers la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) pour septembre aux États-Unis, dans la mesure où ces données jouent un rôle crucial dans l’évolution de la politique monétaire de l’institution américaine.
Après être reparti à la hausse cet été, cet indice devrait reprendre sa baisse et s’établir à 3,6% sur un an, contre 3,7% le mois dernier, selon le consensus de MarketWatch.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt étaient stables par rapport à la veille, le taux américain à dix ans s’inscrivant à 4,57% contre 4,56% mercredi, l’allemand à même échéance était à 2,73% contre 2,72%.
Easyjet chute, Airbus en petite hausse
La compagnie aérienne britannique Easyjet (-4,44% à Londres) a annoncé jeudi une proposition d’accord pour l’achat de 157 Airbus (+0,49% à Paris) et la conversion de 35 autres, une transaction qui représente près de 20 milliards de $US au total au prix catalogue, d’après un communiqué.
Ericsson annonce des dépréciations
Le géant suédois de l’équipement télécoms Ericsson (+3,60% à Stockholm) avait annoncé mercredi des dépréciations à hauteur de 32 milliards de couronnes (2,7 milliards d’euros), dues à la perte de valeur de l’américain Vonage, spécialiste du cloud, acquis en 2021.
Pétrole et devises
Les prix du pétrole se reprenaient jeudi, après la publication du rapport mensuel de l’AIE, alertant sur de possibles pénuries de diesel en Europe, le risque d’escalade au Moyen-Orient étant toujours surveillé par les investisseurs.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 1,03% à 86,70 $US.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, montait de 0,84% à 84,19 $US.
Sur le marché des changes, la livre britannique avait reculé après la publication de chiffres de croissance faible en août au Royaume-Uni, une donnée qui ne plaide pas pour un futur resserrement monétaire de la Banque d’Angleterre.
Mais la devise britannique revenait proche de l’équilibre (-0,06%) face au dollar, à 1,2306 $US pour une livre, et face à l’euro (+0,04%), à 86,28 pence pour un euro.
Le shekel, la devise israélienne, était stable à 3,96 shekels pour un dollar.