Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 avril 2024(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux reculent un peu jeudi, avant la conclusion de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), dont ils espèrent tirer une confirmation de sa volonté de baisser ses taux en juin.
Les indices boursiers à 7h45
Les contrats à terme du Dow Jones descendaient de -132,00 points (-0,34%) à 38 625,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient un recul de -18,75 points (-0,36%) à 5 189,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq retraitaient de -55,25 points (-0,30%) à 18 141,50 points.
À Londres, le FTSE 100 reculait de -19,51 points (-0,25%) à 7 941,70 points. À Paris, le CAC 40 diminuait de -18,23 points (-0,23%) à 8 027,15 points. À Francfort, le DAX diminuait de -107,97 points (-0,60%) à 17 989,33 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de -139,18 points (-0,35%) à 39 442,63 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a descendu de -44,14 points (-0,26%) à 17 095,03 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de -0,39 $US (-0,45%) à 85,82 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait -0,37 $US (-0,41%) à 90,11 $US.
Le contexte
Les investisseurs sont désormais tournés vers Francfort, où la Banque centrale européenne doit annoncer sa décision de politique monétaire.
Les analystes ne s’attendent à aucun changement sur les taux directeurs, mais espèrent que l’institution confirmera le scénario d’une première baisse lors de la prochaine réunion sur la politique monétaire, en juin.
Ce scénario «a été évoqué si souvent que les investisseurs le considèrent comment une forme de promesse, avec le risque que, dans le cas contraire, la crédibilité de la BCE soit endommagée», estime Christian Parisot, pour le cabinet Aurel BGC.
Avec une inflation de 2,4% en mars, la BCE est dans une position plus favorable que les 3,5% aux États-Unis annoncés mercredi. La cible des principales banques centrales occidentales est de 2% sur un an glissant.
L’inflation, ainsi que l’emploi américain de mars, «plaident en faveur d’un report de la date de la première réduction» des taux directeurs, «au-delà du milieu de l’année», décrit Tiffany Wilding, économiste de Pimco.
Une nouvelle donnée sur les prix à la production en mars est attendue avant l’ouverture des marchés américains.
Darktrace lumineux
La société de sécurité informatique Darktrace s’envolait de près de 7% à de Londres après avoir annoncé une croissance de 26,5% de son chiffre d’affaires pour son troisième trimestre décalé et amélioré ses prévisions pour l’année.
À Paris, les résultats trimestriels de Publicis, qui a confirmé ses objectifs annuels, lui permettaient de prendre la tête du CAC 40 (+1,44%).
Le yen peine à rebondir
Le yen est tombé, mercredi puis jeudi, à son plus faible niveau depuis 33 ans par rapport au dollar (153,29 yens pour un dollar américain), toujours plombé par la différence entre la politique de la Fed et celle de la banque centrale japonaise. La devise nippone valait encore 153,07 yens pour un dollar (+0,06% sur la séance).
L’euro cédait 0,12% face au dollar, à 1,0730 $US pour un euro, au lendemain d’une forte baisse.
Le bitcoin montait de 1,07% à 70 550 $US.
Les prix du pétrole baissaient. Le baril de Brent valait 89,96 $US (-0,57%) et celui de WTI 85,64 $US (-0,66%).
Sur le marché obligataire, après leur forte remontée mercredi, les taux d’intérêt de l’État américain se stabilisaient, autour de 4,54% pour l’échéance à 10 ans. Ceux des États européens montaient légèrement.