Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 15 mars 2021(Photo: Getty Images)
Les Bourses européennes continuaient à faire preuve d’optimisme lundi, à l’entame d’une semaine qui mettra en vedette les banques centrales, soutenues par la perspective d’une reprise de l’économie américaine.
À Wall Street, vers 7h30, les contrats à terme sur le S&P 500 augmentaient de 8 points, ou de 0,21%, à 3 950 points. Ceux du Dow Jones gagnaient 120 points, ou 0,37%, 32 892 points, et ceux du Nasdaq prenaient 40 points, ou 0,31%, à 12 973 points.
En Europe, les marchés étaient à la hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 24 points, ou 0,36%, à 6 785 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 20 points, ou de 0,34%, à 6 066 points. À Francfort, le DAX grappillait 19 points, ou 0,14%, à 14 522 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en petite hausse (+0,17%). La Bourse de Hong Kong a pris 0,3% et Shanghai s’est repliée de 1% en dépit des hausses record de la production industrielle et des ventes de détail en Chine sur un an lors des deux premiers mois de l’année.
Le contexte
À Wall Street, le Dow Jones Industrial Average tout comme l’indice élargi S&P 500 ont terminé sur des records vendredi. Le Nasdaq a en revanche reculé de 0,59% sur fond de hausse des rendements obligataires.
Aucune décision n’est attendue de la réunion du Comité monétaire de la banque centrale américaine (Fed), mardi et mercredi, la Fed n’entendant pas resserrer sa politique monétaire tant que le plein emploi ne sera pas de retour et que l’inflation n’aura pas dépassé 2%.
Mais «le marché voudra notamment savoir jusqu’où la banque centrale laissera les taux de rendement sur le marché obligataire monter», souligne Christopher Dembik, directeur associé chez Berenberg.
Après la promulgation d’un colossal plan de relance la semaine dernière aux États-Unis, les rendements américains ont poursuivi leur remontée, la perspective d’une croissance plus élevée faisant redouter une reprise de l’inflation.
Le taux à 10 ans sur les obligations d’État américaines a ainsi atteint vendredi en séance son plus haut depuis février 2020, à 1,640 5%.
Lundi matin, les taux des emprunts souverains se détendaient à la fois en zone euro et aux États-Unis, où le taux à maturité dix ans redescendait à 1,62%.
«Les craintes inflationnistes seront vraisemblablement la principale thématique sur les marchés tout au long de l’année», croit savoir M. Le Liboux.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI baissait de 0,11%, à 65,54 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,1%, à 69,15 $US.