Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 31 mai 2021(Photo: Getty Images)
Les Bourses européennes hésitaient sur la marche à suivre lundi, après une semaine les ayant vu atteindre de nouveaux plus hauts, et en l’absence des investisseurs anglo-saxons pour cause de jour férié.
Les indices
La Bourse de New York est fermée lundi pour un jour férié, de même qu’à Londres.
En Europe, les marchés étaient stables à mi-séance. À Paris, le CAC 40 demeurait à l’équilibre et le DAX de Francfort perdait 0,24%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en berne (-0,99%) une séance dominée par les prises de bénéfices après les gains de la semaine dernière.
La Bourse de Hong Kong a reculé pour sa part de 0,2% tandis que celle de Shanghai a progressé de 0,4%.
Le contexte
«En ce premier jour de la semaine, mais qui est aussi le dernier jour du mois, il se confirme qu’il n’y aura pas eu de « sell in May and go away » cette année (…). Les liquidités qui affluent sur les marchés actions restent trop massives», relève Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
«Les marchés restent bien orientés, même si plus nous avancerons dans la reprise de l’économie mondiale, plus des hésitations devraient apparaître, d’autant plus si les risques d’une résurgence d’une inflation plus élevée, notamment aux États-Unis, pousse à un changement plus rapide des politiques monétaires aujourd’hui en place», souligne pour sa part Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM.
L’OCDE a relevé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2021 (à 5,8%) et 2022 (à 4,4%), tout en mettant en garde contre une rechute de l’économie en raison de la persistance de «vents contraires».
Pour l’heure, «la crainte d’une inflation plus élevée à moyen terme reste faible», «conséquence du consensus chez une grande majorité d’économistes de marché que les hausses de prix constatées récemment, notamment aux États-Unis, ne sont que passagères», selon Sebastian Paris Horvitz.
Une vue, alimentée également «par les déclarations répétées des banquiers centraux américains», selon lui, à laquelle les investisseurs semblent s’être ralliés, à en juger par le reflux des taux d’emprunt qui a suivi vendredi la publication de chiffres d’inflation américains pourtant ressortis en forte hausse.
Du côté des indicateurs, la croissance des crédits accordés par les banques de la zone euro aux entreprises a poursuivi son ralentissement en avril tandis qu’elle a de nouveau accéléré côté ménages, face aux perspectives de réouverture de l’économie, a indiqué lundi la Banque centrale européenne (BCE).
De son côté, l’activité manufacturière en Chine est restée stable le mois dernier, alors que le secteur des services a repris du poil de la bête à la faveur du long congé de la fête du Travail.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le baril de WTI américain augmentait de 1,03% à 67 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1% à 69,41 $US.