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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 14 juin 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: Getty Images)

Les marchés boursiers ont entamé la semaine du bon pied lundi, après avoir terminé la précédente sur de nouveaux sommets, confiantes dans la poursuite du soutien monétaire des banques centrales à la veille d’une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). 

 

Les indices

Vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture en hausse. Les contrats à terme du S&P 500 prenaient 4 points, ou 0,11%, à 4 241 points. Ceux du Dow Jones montaient de 9 points, ou de 0,03%, à 34 471 points et ceux du Nasdaq gagnaient 48 points, ou 0,34%, à 14 036 points.

En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 avançait de 0,33%, le CAC 40 de Paris prenait 0,17% et le DAX de Francfort s’appréciait de 0,17%.

Plus tôt en Asie, la Bourse de Tokyo a témoigné du même optimisme, finissant en hausse de 0,74%. Les Bourses de Shanghai et Hong Kong sont restées fermées pour cause de jour férié.

 

Le contexte

À Wall Street, l’indice S&P 500 s’est offert un nouveau record historique vendredi, tandis que le Dow Jones et le Nasdaq ont également terminé dans le vert.

«L’appétit pour le risque reste porté par le retour de la croissance et la volonté des banquiers centraux de ne pas fléchir dans leur soutien monétaire extrême», souligne Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de LBPAM.

«Ainsi, les bourses continuent à pousser vers le haut. Elles sont soutenues par des taux d’intérêt à long terme qui baissent», ajoute-t-il.

Dans ce contexte, tous les regards sont tournés vers la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui débute mardi pour deux jours.

Si l’inflation est au cœur des débats de la Banque centrale américaine, il en faudra plus pour la décider à réduire son soutien à l’économie, à commencer par une amélioration plus nette côté emploi.

«Le plus probable est que le discours du statu quo soit maintenu. Celui-ci s’appuyant sur le caractère transitoire de l’inflation», selon M. Horvitz.

Le président de la Fed «pourrait toutefois commencer à infléchir sa communication sur son objectif de tapering [la réduction de son soutien monétaire, NDLR], en annonçant que la réflexion peut démarrer, sans toutefois s’avancer sur une date», observe pour sa part Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires d’Allianz Global Investors.

L’agenda de ce lundi s’annonce très calme, en dehors d’une intervention d’Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), à 15 h (heure de Paris).

Par ailleurs, à l’issue du premier sommet du G7 de Joe Biden dimanche, les pays industrialisés ont convenu de distribuer «plus d’un milliard de doses» de vaccins contre la COVID-19 d’ici la fin de 2022, selon Boris Johnson.

Sur le plan sanitaire, si la France a profité de son premier week-end avec des soirées jusqu’à 23 h, le Royaume-Uni s’apprête en revanche à repousser la levée des dernières restrictions liées à la pandémie en Angleterre à cause de la poussée du variant Delta, selon des médias.

C’est ce qui plombait les valeurs du tourisme et de l’hôtellerie-restauration à Londres.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain augmentait de 0,62% à 71,35 $US et le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,73% à 73,22 $US.