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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 28 juin 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

Le débat sur l’inflation américaine et ses possibles répercussions en termes de politique monétaire en cours depuis le printemps continuait d’occuper les investisseurs. (Photo: Getty Images)

Le débat entourant l’inflation américaine et la virulence du variant Delta ont rendu les marchés plutôt maussades lundi.

 

Les indices

Peu avant l’ouverture, Wall Street tendait vers un exercice sans direction claire. Les contrats à terme du Dow Jones laissaient aller 0,09 %, à 34 302 points, ceux du S&P 500 étaient près de l’équilibre (+0,04 %) à 4273 points, tandis que les contrats à terme du Nasdaq montaient de 0,24 %, à 14 373 points.

Les marchés européens manquaient de force lundi matin, en proie à des incertitudes quant à la persistance de l’inflation et à la progression du très contagieux variant Delta. Vers 07h15, les indices européens évoluaient dans le rouge : Paris (-0,54 %), Francfort (-0,18 %), Londres (-0,45 %) et Milan (-0,54 %).

Totalement dépourvue de tonicité, l’Asie a pour sa part clôturé proche de l’équilibre : de Tokyo (Nikkei -0,06 %) à Shanghai (-0,03 %) et Hong Kong (-0,07 %).

 

Le contexte

« Il y a toujours un mélange d’optimisme et de retenue » sur les marchés, alors que « l’évolution de la pandémie en Asie plombe l’ambiance » tandis « qu’en Europe, les craintes concernant le variant Delta augmentent », observe Milan Cutkovic, analyste chez Axi.

En outre, le débat sur l’inflation américaine et ses possibles répercussions en termes de politique monétaire en cours depuis le printemps continuait d’occuper les investisseurs.

La Réserve fédérale américaine (Fed) répète vouloir attendre le retour au plein emploi avant de réduire un tant soit peu son soutien à l’économie. Par conséquent, les investisseurs surveilleront particulièrement la publication vendredi du rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis, indicateur phare de la semaine.

« L’évolution des créations d’emplois, avec la réouverture des activités dans les services reste un indicateur clef pour le calendrier du “tapering” (diminution des achats d’actifs de la banque centrale), autant que l’inflation », explique Christian Parisot, analyste chez Aurel BGC.

« Il faudra suivre l’évolution des salaires dans les industries en tension, car on pourrait voir là une dynamique qui pourrait entretenir l’inflation à un niveau bien plus élevé qu’anticipé pour bien plus longtemps qu’envisagé aujourd’hui », souligne aussi de son côté, Sebastian Paris Horvitz.

La semaine sera tapissée de statistiques concernant l’activité, notamment dans le secteur manufacturier en Chine, en zone euro et aux États-Unis jeudi.

« La question est toujours de savoir si la production n’est pas freinée par les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et par les difficultés de recrutement », souligne M. Parisot.

 

Du côté du pétrole

Les cours du brut se repliaient lundi matin, laissant derrière eux leur cinquième hausse hebdomadaire consécutive portée par la reprise économique qui se poursuit, alors que les membres du cartel élargi pourraient annoncer jeudi une nouvelle hausse des quotas de production.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,20 dollars, en baisse de 0,24 % par rapport à la clôture de vendredi. 

À New York, le baril de WTI pour le même mois cédait 0,08 % à 73,99 dollars.