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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 19 juillet 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers reculaient fortement en Europe et en Asie lundi, plombés la crainte de voir le rebond de l’épidémie de COVID-19 entraver la reprise économique.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture en baisse. Les contrats à terme du Dow Jones chutaient de 362 points, ou de 1,05%, à 34 202 points. Ceux du S&P 500 reculaient de 36 points, ou de 0,85%, à 4 282 points tandis que ceux du Nasdaq perdaient 88 points, ou 0,6%, à 14 582 points.

En Europe, les marchés étaient en baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 chutait de 1,95%. À Paris, le CAC 40 baissait de 0,43% et à Francfort, le DAX dégringolait de 2,15%.

Plus tôt en Asie, les investisseurs n’ont pas manqué de raisons d’être prudents: craintes inflationnistes, propagation du variant Delta, hausse des prix du pétrole, repli de la Bourse de New York…

Tokyo a perdu 1,25%, Hong Kong 1,84% et Shanghai a fini quasi stable (-0,01%).

 

Le contexte

Vendredi, Wall Street a terminé en baisse, sur de nouvelles prises de bénéfices.

«Les facteurs négatifs qui continuent de peser sur le marché sont la hausse de l’inflation aux États-Unis, la spéculation associée sur les hausses de taux d’intérêt de l’autre côté de l’Atlantique et le variant Delta», résume Timo Emden, analyste indépendant.

Sur le plan sanitaire, la hausse du nombre de cas de COVID-19 inquiète toutes les régions du monde. 

Ce lundi, l’Angleterre jette le masque et supprime la plupart des restrictions liées à la pandémie, une étape redoutée par nombre de scientifiques et de responsables politiques.

«Loin d’apporter une dose supplémentaire de confiance aux investisseurs, le « Freedom Day » semble être un revers», note Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Le pays reste le plus touché en Europe et a dépassé les 50 000 nouvelles contaminations quotidiennes deux jours de suite.

«La forte augmentation des taux d’infection de COVID-19 au Royaume-Uni et les inquiétudes concernant un nouvel assouplissement des restrictions sont probablement à l’origine» de la baisse de l’indice londonien ce matin, explique-t-elle. 

Les pays européens, où un fort rebond de l’épidémie est attendu dans les prochaines semaines, tentent d’en contenir la propagation, avec le durcissement des conditions d’accès en France et au Royaume-Uni.

Outre-Atlantique, le médecin-chef des États-Unis a déclaré dimanche être «profondément préoccupé» quant à la situation dans le pays à l’automne.

À Tokyo, les craintes d’un cluster de coronavirus au Village olympique se renforcent à J-4.

«En outre, la persistance d’une inflation élevée, notamment aux États-Unis, pourrait venir grever la consommation, car réduisant le pouvoir d’achat des ménages», relève Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM.

Côté agenda, les publications de résultats d’entreprises se poursuivent et le principal événement de la semaine sera la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne jeudi.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril de WTI américain lâchait 2,73% à 69,85 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 2,6% à 71,68 $US.