Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 23 septembre 2024Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient mitigés lundi avant-midi, après l’annonce la semaine dernière de décisions concernant les taux d’intérêt par les banques centrales des États-Unis, du Japon, de la Chine et du Royaume-Uni.
Les indices boursiers à 7h20
En milieu de journée en Europe, le DAX allemand et le FTSE 100 britannique ajoutaient 0,4%, tandis que le CAC 40 français cédait 0,3%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles étaient stables.
En Asie, la bourse de Tokyo était fermée pour un congé. La bourse de Shanghai a pris 0,4% et le Hang Seng a cédé 0,2% à Hong Kong. Sydney a glissé de 0,7% et Séoul a avancé de 0,3%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole reculait de 12 cents US à 70,88$US le baril.
Le dollar canadien s’échangeait vendredi à 73,72 cents US, contre 73,73 cents US jeudi.
Contexte
À l’agenda de la semaine, l’attention des investisseurs devrait être accaparée par les États-Unis, avec la publication jeudi de la dernière estimation du PIB au deuxième trimestre, puis vendredi les revenus et dépenses des ménages et inflation PCE en août.
«L’économie américaine devrait avoir connu une croissance proche de 3%», estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Quant à l’inflation PCE, «l’indicateur d’inflation préféré de la Fed», il devrait «montrer des signes de stabilisation, un peu au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la politique monétaire», poursuit-elle.
Les bancaires à l’affiche
Les valeurs bancaires françaises souffraient après l’annonce du nouveau gouvernement en France et alors que l’élaboration du budget 2025 a déjà pris un retard inédit. «Les défis en terme de gestion du budget dans les prochaines semaines et les prochains mois» pèsent sur les valeurs françaises, souligne Andréa Tueni, analyste marchés de Saxobank.
«Dans ce type de configuration de marché pas très positive, les valeurs cycliques un peu plus à risques sont chahutées», explique-t-il à l’AFP.
Par ailleurs à la cote française, la banque BNP Paribas (-3,52% à Paris) a annoncé lundi un projet d’achat des activités allemandes de banque privée, destinées à des clients fortunés, de son concurrent britannique HSBC.
En Italie, la deuxième banque du pays, UniCredit (-2,05% à Milan), a annoncé être montée à près de 21% du capital de l’allemande Commerzbank (+0,10% à Francfort) après avoir acquis une part supplémentaire de 11,5% par le biais d’instruments financiers.
Nouveau record de l’or
L’or a marqué un nouveau record dans la nuit de dimanche à lundi, à 2631,40 dollars US l’once, emporté par les perspectives de baisses de taux des grandes banques centrales dont la Réserve fédérale (Fed), et les tensions géopolitiques.
Le pétrole en légère baisse
Les prix du pétrole hésitaient lundi, pris entre l’inquiétude autour de l’économie chinoise et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, qui restent scrutées par les investisseurs.
Israël a mené lundi matin des dizaines de frappes sur le sud et l’est du Liban, ravivant «les craintes de conflits plus vastes susceptibles de perturber l’approvisionnement en pétrole», explique John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Le prix du baril de WTI américain cédait 0,31% à 70,78$US et celui de Brent de la mer du Nord perdait 0,32% à 74,25$US.
Sur le marché des changes, le dollar progressait de 0,48% à 1,1109$US pour un euro.