Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 23 août 2021(Photo: 123RF)
Les marchés actions confirmaient leur rebond lundi à l’entame d’une semaine qui sera marquée par la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole. À la Bourse de New York, qui avait terminé sur une note positive vendredi, le réveil s’annonçait en hausse également.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 158 points, ou 0,45%, à 35 216 points. Ceux du S&P 500 gagnaient 15,25 points, ou 0,34%, à 4 452,25 points alors que ceux du Nasdaq montaient de 46,00 points, ou de 0,30%, à 15 132,75 points.
En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 augmentait de 0,32%. À Paris, le CAC 40 bondissait de 0,85% et à Francfort, le DAX prenait 0,22%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 1,78% et le Hang Seng de Hong Kong a gagné 1,05%.
Le contexte
Après les replis de la semaine dernière, les investisseurs revenaient acheter des actions à bas prix lundi.
Le principal point d’attention des jours à venir sera le symposium de Jackson Hole, du 26 au 28 août, au cours duquel les investisseurs espèrent avoir plus de précisions sur l’avenir du soutien monétaire des banques centrales.
Les programmes colossaux d’achats d’actifs et les taux d’intérêt très bas des banques centrales ont été un pilier central de la reprise économique mondiale depuis plus d’un an.
La perspective que cette abondance de liquidités sur les marchés financiers s’estompe n’est pas du goût des investisseurs, qui attendent fébrilement un calendrier officiel des prochaines actions de la Fed.
«Même si le « tapering » (ralentissement des achats d’actifs) est mis en œuvre dans les prochains mois, il se fera à un rythme très prudent», rassure Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC.
«La première hausse de taux n’est pas pour demain, ni même (vraisemblablement) pour 2022», ajoute-t-il.
En maintenant les taux d’intérêt directeurs bas, les banques centrales incitent les banques commerciales à accorder plus de prêts et ainsi investir dans l’économie.
En outre, depuis le printemps «les taux longs ont reflué, signe que les marchés ne croient pas à la thèse d’un dérapage de l’inflation et à un resserrement monétaire agressif», ajoute Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo BHF.
Le rendement de la dette américaine à 10 ans est actuellement de 1,27%, contre 1,25% à la précédente clôture.
Du côté des indicateurs, l’activité du secteur privé continue de à progresser en août, mais ralentit en France et dans la zone euro, selon une estimation provisoire publiée lundi par le cabinet IHS Markit.
Au Royaume-Uni, où la reprise a été freinée par une pénurie de travailleurs et des problèmes d’approvisionnement, l’indice PMI Flash composite a chuté au plus bas depuis six mois en août.
Du côté du pétrole
Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain prenait 3,23% à 64,15 $US et le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 3,28% à 67,32 $US.