Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 30 août 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés boursiers restaient un peu sur leur faim lundi, après que le président de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell a confirmé vaguement vendredi la possibilité de ralentir le rythme des rachats d’actifs de la Fed d’ici à la fin de l’année. L’absence du marché londonien, fermé en raison d’un jour férié participait au calme dans les échanges. À New York, la tendance était à l’équilibre avant l’ouverture, malgré de nouveaux records atteints à Wall Street vendredi.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones grapillaient 4 points, ou de 0,01%, à 35 414 points. Ceux du S&P 500 oscillaient l’équilibre avec une hausse de 1,50 point, ou de 0,03%, à 4 509 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 14,25 points, ou 0,09%, à 15 440,75 points.
En Europe, les résultats frôlaient l’équilibre. À Londres, le FTSE 100 était fermé à l’occasion d’un jour férié dans le pays. À Paris, le CAC 40 montait de 0,15% et à Francfort, le DAX ajoutait 0,10%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 0,54% et le Hang Seng de Hong Kong a pris 0,52%.
Le contexte
À l’occasion de son allocution dans le cadre du symposium de Jackson Hole vendredi, M. Powell n’a pas fourni de calendrier précis pour la modification de la politique monétaire américaine. La diminution des achats mensuels d’actifs de la Fed pourrait avoir lieu cette année à la condition que l’activité économique américaine continue de s’améliorer et que les progrès vers le plein emploi se poursuivent.
Quant à un relèvement des taux directeurs, ils n’interviendraient que plus tard.
«Les liquidités vont encore inonder les marchés dans les prochains mois, mais elles pourraient commencer à se tarir vers la fin de l’année, ce qui ne préjuge pas d’un prochain relèvement des taux, une perspective encore lointaine», résume Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC.
Depuis des mois, à mesure que la reprise se manifeste, les investisseurs se préparent à un allègement progressif du soutien de la banque centrale américaine pour prévenir la surchauffe de l’économie.
Mais en raison des risques que le variant Delta fait peser sur la reprise, la Fed préfère surveiller l’évolution de la première économie mondiale avant de communiquer un calendrier précis concernant la réduction de ses mesures de soutien.
Dans ce contexte, les investisseurs vont examiner si la trajectoire du retour à l’emploi se confirme aux États-Unis en scrutant des données attendues sur le marché du travail en milieu et fin de semaine.
Un grand nombre d’experts privilégient le scénario d’une décision en novembre relative à la diminution des achats d’actifs mensuels de la Fed et d’une première hausse des taux directeurs pas avant 2023.
Depuis le début de l’épidémie, les banques centrales achètent chaque mois des montants colossaux d’obligations et d’autres titres pour soutenir la reprise, ce qui a permis aux marchés de rebondir.
Valneva garde la santé
Le titre du laboratoire franco-autrichien Valvena, qui a fortement progressé ces dernières séances, poursuivait son ascension (+ 17,13% à 19,15 euros), connaissant sa sixième séance consécutive de hausse. Depuis le début de l’année, le cours de l’action a plus que doublé (+146%).
Lysogene lance un essai dans la gangliosidose
Toujours à Paris, la société biopharmaceutique Lysogene a annoncé le traitement du premier patient aux États-Unis avec le candidat-médicament de thérapie génique LYS-GM101, pour le traitement de la gangliosidose. Son titre bondissait de 10,09% à 2,46 euros.
Bone Therapeutics chute de plus de 30%
À Bruxelles, le titre de la biotech était lourdement sanctionné (-34,06% à 1,73 euro) par une étude dans l’arthrose du genou «qui n’a pas atteint ses objectifs principaux».
Jeux vidéo pointés du doigt
La Chine a annoncé lundi qu’elle allait interdire aux moins de 18 ans de jouer plus de trois heures par semaine aux jeux vidéo en ligne, avec l’objectif affiché de lutter contre la dépendance des jeunes.
Du côté du pétrole
Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain se trouvait à l’équilibre à 68,75 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,13% à 72,83 $US.