Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 octobre 2021(Photo: Getty Images)
Les marchés mondiaux étaient en position d’attente lundi, patientant avant de nouveaux résultats d’entreprises et les réunions des Banques centrales.
En Asie, la recrudescence des cas de la COVID-19 en Chine commence à inquiéter. Le pays a signalé dimanche 26 nouveaux cas, à trois mois des Jeux olympiques d’hiver à Pékin.
La Bourse de New York s’orientait vers une ouverture en territoire légèrement positif.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones se trouvait à l’équilibre à 35 555 points (-2,00 points, -0,01%). Ceux du S&P 500 récoltaient 4,25 points, ou 0,09% à 4 540,75 points alors que ceux du Nasdaq augmentaient de 37 points ou de 0,24% à 15 378 points.
En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 prenait 0,32%. À Paris, le CAC 40 descendait de 0,19% et à Francfort, le DAX avançait de 0,87%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a baissé de 0,71%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a frôlé l’équilibre à 26 132,03 (+0,02%).
Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain augmentait de 1,12% à 84,70 $US et le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 0,98% à 86,37 $US.
Le contexte
Le marché américain pourrait également être soutenu par la perspective d’un compromis imminent sur le contenu des vastes réformes voulues par Joe Biden, comme l’a affirmé dimanche la cheffe démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
Le menu de la semaine est chargé, avec tout d’abord de nombreux résultats d’entreprises.
«Les grandes valeurs technologiques (Facebook, Alphabet, Twitter par exemple) devraient annoncer des résultats et des perspectives solides», estime Christopher Dembik, directeur stratégie et macro-économie chez Saxo Banque.
«Mais les investisseurs pourraient s’inquiéter de la hausse des taux qui est le point faible immédiat du secteur», ajoute-t-il.
Ensuite, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne se réunira jeudi: la BCE devrait conserver son cap expansif, jouant la prudence face à l’accélération de l’inflation et le ralentissement de la croissance mondiale.
La Banque centrale américaine (Fed) estime, de son côté, que «le moment est proche» de commencer à réduire ses achats d’actifs, mais juge «prématuré» de relever prochainement les taux directeurs, a déclaré vendredi son président Jerome Powell, en amont de la réunion de politique monétaire des 2 et 3 novembre.
Malgré une inflation qui dure un peu trop longtemps pour être qualifiée de «transitoire» selon Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, ce dernier estime qu’«une hausse des taux d’intérêt n’est pas la solution, car les moteurs de la poussée inflationniste sont hors de portée de la politique monétaire nationale».
Les premières estimations de la croissance des États-Unis et de la zone euro au troisième trimestre sont aussi à l’agenda de la semaine.
Lourdement touchée par les effets de la pandémie de la COVID-19, la compagnie aérienne scandinave SAS «lutte pour survivre», a déclaré son patron, qui entend réduire les coûts. Ces annonces ont entraîné un plongeon de 13,60% de l’action, à 1,56 couronne suédoise.
Le gouvernement italien et Unicredit ont annoncé dimanche l’échec des négociations en vue du rachat par la deuxième banque du pays d’une participation dans Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS). À Milan, Unicredit grappillait 0,31% à 11,57 euros et BMPS perdait 3,08% à 1,02 euro.
Dans le sillage de la hausse des prix des matières premières, les valeurs du secteur minier étaient recherchées.
À Londres, Rio Tinto montait de 1,40% et BHP Group de 1,32%.
À Paris, ArcelorMittal prenait 2,37%, mais Eramet perdait 0,42% après publication de ses résultats.
Les cours du pétrole ont battu de nouveaux records pluriannuels lundi à la faveur de déclarations du ministre saoudien de l’Énergie ce week-end, laissant peu de place à une augmentation prochaine de l’offre de la part de l’OPEP+.
L’euro lâchait 0,17% face au billet vert à 1,1623 dollar américains. La livre turque a de nouveau atteint un plus bas historique face au dollar, après les menaces du président Recep Tayyip Erdogan d’expulser dix diplomates occidentaux.
Le bitcoin montait de 2,63% à 62 760 $US.