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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 29 juillet 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales sont globalement orientées en hausse lundi, se préparant à semaine partagée entre les résultats des géants technologiques américains, des décisions de politiques monétaires des banques centrales japonaise, américaine puis britannique, et plusieurs indicateurs macroéconomiques.

Les indices boursiers à 8h00

En Europe, la Bourse de Paris cédait 0,34% malgré une ouverture positive. Francfort gagnait 0,26% et Milan 0,15%, limitant leurs gains par rapport au début de séance, et Londres s’octroyait 0,81%.

À Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d’une ouverture en hausse.

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand ajoutait 0,3% et le FTSE 100 britannique 0,9%, mais le CAC 40 français reculait de 0,1%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 prenait 0,4% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles 0,3%.

En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 2,1%. La bourse de Shanghai était stable et le Hang Seng a grimpé de 1,3% à Hong Kong. Sydney a pris 0,9% et Séoul 1,2%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole cédait 0,16$US à 77,00$US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait à 0,7231$US vendredi, comparativement à 0,7236$US jeudi.

Le contexte

«La semaine qui s’annonce est vraiment chargée pour les marchés», soulignent les analystes de Deutsche Bank.

Mardi, les investisseurs attendront les résultats de Microsoft, les emplois vacants (JOLTS) américains, les PIB allemand, français et italien du deuxième trimestre et l’inflation allemande de juillet.

Mercredi, c’est Meta qui publiera ses résultats. Le marché prendra aussi connaissance des décisions de politique monétaire des banques centrales japonaise et américaine.

Jeudi, les publications d’Apple et d’Amazon seront à l’agenda, ainsi que la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre.

Vendredi, ce sera au tour des chiffres de l’emploi aux États-Unis d’être publiés.

«Il est difficile de deviner lequel de ces événements aura l’impact le plus important sur les marchés, mais ce sera probablement les quatre entreprises technologiques», estiment les analystes de Deutsche Bank.

«Elles représentent à elles seules 19,7% de l’indice américain S&P 500 et auront ainsi une influence considérable sur le marché», ont-il poursuivi.

Par ailleurs, les résultats des géants technologiques américains sont attendus «avec une certaine nervosité après les déceptions de Tesla et d’Alphabet la semaine dernière», ajoutent les analystes.

Du côté des banques centrales, «il ne fait pas de doute que la Réserve fédérale (Fed) va bientôt entamer son cycle de baisse des taux», estime Deutsche Bank.

Le marché s’attend largement à ce que la Fed laisse ses taux inchangés en juillet et que la première baisse des taux de l’institution américaine arrivera dès septembre.

Les investisseurs seront à l’affût d’indications qui confirment ce scénario lors du discours du président de la Fed, Jerome Powell, à l’issue des deux jours de réunion.

Le marché estime toutefois que la Fed «communiquera plus clairement sur un assouplissement imminent de sa politique monétaire à la fin août, lors du prochain symposium de Jackson Hole», qui est le colloque annuel des banquiers centraux.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans évoluait à 4,16%, contre 4,19% vendredi en clôture.

Philips salué

Le fabricant néerlandais de dispositifs médicaux Philips a indiqué lundi avoir enregistré une hausse des commandes, pour la première fois depuis longtemps, signal encourageant pour le groupe qui remonte la pente après un rappel massif d’appareils défectueux.

Le titre s’envolait de 10,62% à Amsterdam.

Heineken s’émousse

Le brasseur néerlandais Heineken chutait de 7,72% à Amsterdam après la publication de résultats trimestriels en dessous des attentes des analystes.

«Bien que le groupe ait gagné des parts sur la plupart de ses marchés en dépit d’une concurrence accrue, les volumes ont été plus faibles que prévu. Cela signifie que les hausses de prix ont dû faire l’essentiel du travail au cours du premier semestre», note Aarin Chiekrie, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Du côté du pétrole et des devises

Les cours du pétrole hésitaient lundi, soutenus par les craintes d’un embrasement militaire entre Israël et le Hezbollah, mais pénalisés par les perspectives de la demande la Chine, première importatrice de pétrole mondiale.

Vers 7h45, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, s’effritait de 0,53% à 80,70 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, cédait 0,57%, à 76,72 dollars.

Sur le marché des changes, la devise britannique se repliait de 0,26% face au billet vert, à 1,283 4 dollar américain ($US), et perdait 0,28% face à l’euro, à 84,36 pence pour un euro.

Le bitcoin grimpait de 2,46% à 69 683$US.