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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 30 septembre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

Les fonds négociés en Bourse vous permettent de diversifier votre portefeuille avec un seul titre. (Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales sont dispersées lundi, tandis que les indices chinois ont connu une séance euphorique après de nouvelles annonces économiques de Pékin, les européens reculant, notamment lestés par les avertissements sur résultats multiples du secteur automobile.

Les indices boursiers à 8h00

Les marchés mondiaux connaissent un début de semaine mouvementé, l’indice Nikkei 225 de Tokyo chutant de près de 5 %, tandis que les marchés chinois se sont envolés à la suite de l’annonce de nouvelles mesures de relance de l’économie chancelante, l’indice de Shanghai ayant progressé de plus de 8 %.

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand perdait 0,4 %, le FTSE 100 britannique 0,3 % et le CAC 40 français 1,0 %.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles glissaient de 0,1 %.

En Asie, le Nikkei 225 a dégringolé de 4,8 % à Tokyo. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a explosé de 8,1 % et le Hang Seng de 2,4 % à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 a pris 0,7 % et le Kospi a reculé de 2,1 % à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 49 cents US à 68,67 $ US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait à 74,08 cents US vendredi, contre 74,22 cents US jeudi.

Contexte

« La semaine a commencé sur une nouvelle vague de hausse des actions chinoises à la suite de nouvelles mesures de relance » de Pékin, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Pour leur dernière séance avant le 7 octobre en raison de vacances nationales pour fêter les 75 ans de la fondation de la République populaire de Chine, la Bourse de Shenzhen s’est envolée de 10,67% et Shanghai de 8,06%. Hong Kong a nettement avancé de 2,43%. L’euphorie n’a toutefois pas dépassé les frontières des marchés boursiers locaux.

A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a chuté de 4,80%, lesté par l’incertitude entourant la politique économique du nouveau gouvernement de Shigeru Ishiba, élu à la tête du parti au pouvoir et prochain Premier ministre du Japon.

En Europe, les indices boursiers évoluaient en baisse, dans une séance marquée par la chute de plusieurs valeurs du secteur automobile après des avertissements sur résultats.

Sur le plan macroéconomique, « cette semaine, l’attention se porte sur les données relatives à l’emploi aux États-Unis », commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

« Le risque que les licenciements augmentent et déséquilibrent le marché du travail aux États-Unis est la raison pour laquelle le comité monétaire de la banque centrale américaine (Fed) a procédé à une baisse de ses taux » conséquente de 0,50 point de pourcentage en septembre, souligne Jim Reid, économiste de Deutsch Bank.

Mercredi sera publiée l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab, qui mesure les créations d’emplois dans le secteur privé aux États-Unis, mais c’est surtout le rapport sur l’emploi américain de vendredi qui retiendra l’attention du marché.

Dans cette attente, « la semaine risque d’être longue et volatile », avec de nombreuses publications macroéconomiques à l’agenda entre temps, note John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.

Le secteur automobile rétrograde

Le constructeur automobile de luxe britannique Aston Martin chute de 22,57% à Londres après avoir annoncé que son résultat annuel serait plombé par des perturbations de sa chaîne d’approvisionnement et la faiblesse du marché chinois.

A Paris, le constructeur franco-italo-américain Stellantis chutait de 14,63% après l’annonce d’une nette révision à la baisse de son objectif de marge opérationnelle pour l’année 2024. Le groupe l’estime désormais entre 5,5% et 7% contre un objectif à « deux chiffres » auparavant, pointant du doigt une « détérioration » du marché automobile.

Vendredi soir, c’est Volkswagen (-2,70% à Francfort), le premier constructeur automobile allemand et européen, qui a abaissé ses prévisions de chiffre d’affaires et de rentabilité pour 2024 en raison du ralentissement des ventes.

Rightmove fait monter les enchères

Le site britannique d’annonces immobilières Rightmove (-9,06% à Londres) a annoncé avoir rejeté une quatrième offre de rachat par l’australien REA Group, contrôlé par le magnat des médias Rupert Murdoch, à 6,2 milliards de livres (11,23 milliards de dollars).

Le pétrole hésitant

Les cours du pétrole hésitaient, pris entre la perspective de hausse de la production et le risque géopolitique après de nouvelles frappes de l’armée israélienne au Liban et au Yémen.

Après des gains plus tôt en séance, le prix du baril de Brent de la mer du Nord lâchait finalement 0,71% à 71,47 dollars et le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain 0,44%, à 67,88 dollars US.

Le bitcoin baissait quant à lui de 3,29% à 63.669 dollars US.