Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 novembre 2022(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers européens et américains connaissaient un retour au calme lundi, après leur bond de la semaine passée, tandis que Hong Kong a salué les mesures de soutien à l’immobilier annoncées par Pékin.
En Europe, les marchés gagnaient du terrain. La Bourse de New York s’annonçait en retrait selon les contrats à terme des trois principaux indices. L’indice technologique Nasdaq avait enregistré la semaine dernière l’une des meilleures performances hebdomadaires de l’année, dans la foulée de la publication d’un ralentissement de l’inflation aux États-Unis.
Les indices boursiers à 07h45
Les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 60,00 points (-0,18%) à 33 703,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 reculaient de 11,50 points (-0,29%) à 3 988,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient un recul de 55,50 points (-0,47%) à 11 792,50 points.
À Londres, le FTSE 100 augmentait de 27,04 points (+0,37%) à 7 345,08 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 24,45 points (+0,37%) à 6 619,07 points. À Francfort, le DAX gagnait 61,41 points (+0,43%) à 14 286,27 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de 300,10 points (-1,06%) à 27 963,47 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 294,05 points (+1,70%) à 17 619,71 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain retraitait de 1,03 $ US (-1,16%) à 87,93 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord affichait un recul de 0,92 $ US (-0,96%) à 95,07 $ US.
Le contexte
Ces données ont fait espérer aux investisseurs un ralentissement du rythme des hausses de taux de la banque centrale américaine, la Fed.
Cependant lundi l’enthousiasme se tassait à force d’entendre banquiers centraux et analystes répéter qu’il est trop tôt pour crier victoire sur l’inflation.
L’analyste de Hargreaves Lansdown, Susannah Streeter, rapporte qu’un des gouverneurs de la Fed, Christopher Waller, a averti que «la lutte contre l’inflation» était «encore un dur combat à mener», ce qui laisse à penser que la fin des hausses de taux d’intérêt n’est peut-être pas pour tout de suite.
«Il a toujours été clair qu’il serait facile de ramener l’inflation de 9-10% à 4-5%. La ramener à 2% pourrait être beaucoup plus compliqué et nécessiter des taux plus élevés pendant plus longtemps», prévient Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
En conséquence, les taux d’intérêt des obligations de l’État américain remontaient légèrement.
Après son plongeon de la semaine passée, le dollar américain s’appréciait de 0,61% par rapport à l’euro, à 1,0285 $ US vers 7h35, heure du Québec. La devise américaine se renforçait face au yen et à la livre.
En Asie, la Bourse de Hong Kong a fini sur un bond après l’annonce par la Chine de mesures de relance du secteur immobilier, un gros contributeur du PIB chinois, notamment un soutien au crédit.
Le pays a connu un boom du secteur immobilier à partir de 1998 et les promoteurs se sont développés à vitesse grand V grâce aux prêts bancaires, mais face à leur endettement colossal les autorités ont décidé de mettre le holà à partir de 2020.
Pour Lu Ting, de Nomura, ces mesures sont «le pivot le plus crucial depuis que Pékin a considérablement resserré le financement du secteur immobilier». Ce plan s’ajoute à un assouplissement de certaines mesures contre la COVID-19 annoncé vendredi par Pékin.
Les marchés scrutent par ailleurs les déclarations qui émanent du G20. Mercredi, ils prendront connaissance des annonces budgétaires du Royaume-Uni.
Le traitement expérimental de Roche (ROG.SW) contre la maladie d’Alzheimer n’a pas atteint ses objectifs lors d’essais cliniques de phase III, un nouveau revers sur cette maladie qui faisait chuter son titre de 3,49% à la Bourse de Zurich.
Le fabricant d’armes allemand Rheinmetall (RGM.DE, +5,84%) veut étendre son activité de munitions en reprenant la société espagnole Expal Systems. La transaction devrait être finalisée d’ici l’été 2023. Le prix d’achat convenu est basé sur une valeur d’entreprise de 1,2 milliard d’euros, notent les analystes de Berenberg.
Le patron de la plateforme de cryptomonnaies Binance a affirmé lancer un fonds de recours pour limiter les dégâts causés par la faillite de sa rivale FTX, redonnant un peu de couleur au cours du bitcoin qui montait de 2,45% à 16 770 $ US.