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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 18 septembre 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS.  Les Bourses européennes reculent lundi, plombées par l’envolée des prix du pétrole alors que la Réserve fédérale (Fed) américaine s’exprimera mercredi sur la suite de sa politique de resserrement monétaire destinée à juguler l’inflation.

 

Les indices boursiers à 08h00

Le DAX allemand perdait 0,4% et le CAC 40 français 0,7% en début de séance en Europe, tandis que le FTSE 100 britannique était stable.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 progressaient de 0,1%.

En Asie, la bourse de Shanghai a avancé de 0,3% et le Hang Seng a plongé de 1,4% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,7% et Séoul 1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole prenait 31 cents US à 91,08 $ US le baril.

 

Le contexte 

«Les acteurs du marché accordent actuellement une attention particulière à l’évolution des prix du pétrole», qui ont fortement augmenté, ce qui est de nature à alimenter l’inflation, souligne Andreas Lipkow, analyste indépendant.

C’est une donnée supplémentaire à prendre en compte pour les banques centrales, dont plusieurs doivent se réunir dans la semaine, à commencer par la Réserve fédérale américaine (Fed).

À l’issue de sa réunion mercredi, la puissante institution monétaire annoncera si elle a décidé de garder ses taux inchangés en septembre, comme espéré par les marchés.

«Il est largement attendu que la Fed maintienne ses taux stables», rapportent les économistes d’Oxford Economics.

Toutefois, «la porte devrait rester ouverte à une possible hausse supplémentaire» pour la prochaine réunion «devant la résilience dont fait toujours preuve l’économie», nuance Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de la Banque Postale AM.

Les analystes de la banque britannique Barclays estiment par exemple que le comité de politique monétaire «procèdera à une hausse de 25 points de base en novembre et qu’il maintiendra ses taux jusqu’en septembre 2024», selon une note publiée lundi.

Sur le marché des changes, l’euro avançait timidement (+0,08%) face au dollar américain ($US), à 1,06660 $US pour un euro.

Et sur le marché obligataire, la pression restait importante sur les emprunts des États, dont le coût se rapprochait de leur plus haut niveau de l’année, aux États-Unis, à 4,34% vers 07 h 55 , qu’en France à 3,24% pour l’échéance à 10 ans.

 

Le Brent proche des 95 $US 

Les prix du pétrole restent en hausse lundi et s’approchent de la barre de 95 $US, toujours poussés par les craintes d’un déficit important sur le marché avec les réductions volontaires de l’Arabie saoudite et de la Russie et la résilience de la demande.

Les analystes évoquent à présent la possibilité d’un baril à 100 $US.

Vers 07 h 50, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,46% à 94,36 $US, après avoir culminé jusqu’à 94,78 $US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 0,51% à 91,23 $US, peu après avoir touché 91,70.

Les deux références du brut ont ainsi encore touché lundi de nouveau plus haut depuis novembre. Depuis fin juin, le Brent s’est envolé d’environ 25% et le WTI américain de 29%.

 

Société Générale dévisse à Paris 

L’action Société Générale plongeait lundi en début de séance, après que la banque a dévoilé son plan stratégique, le premier depuis que Slawomir Krupa a repris les rênes de l’établissement.

Vers 07 h 50, l’action Société Générale plongeait de 11% à 23,57 euros à la Bourse de Paris.

 

Lonza perturbé par un départ 

Le groupe suisse Lonza, un des grands fournisseurs des laboratoires pharmaceutiques, a surpris lundi en annonçant le départ de son directeur général, Pierre-Alain Ruffieux, pour «fin septembre» et se lance dans la quête d’un successeur.

Ce départ surprise n’est pas le premier départ inattendu. Déjà en 2019, l’ancien patron avait été débarqué moins de neuf mois après son arrivée aux commandes. Le titre perdait plus de 10% vers 07 h 50.