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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 04 novembre 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: AdobeStock)

REVUE DES MARCHÉS. Le dollar et les taux d’emprunt américains sont en nette baisse lundi sur les marchés, tandis que les Bourses font du sur place, avant l’élection présidentielle aux États-Unis et la réunion de la banque centrale américaine.

Les indices boursiers à 8h15

En milieu de journée en Europe, le DAX allemand et le CAC 40 français perdaient 0,1%, tandis que le FTSE 100 britannique ajoutait 0,3%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, l’indice élargi S&P 500 prenait 0,1% et la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles cédait 0,2%.

En Asie, la bourse de Tokyo était fermée pour un congé. Sur le continent chinois, la bourse de Shanghai a explosé de 1,2% et le Hang Seng a avancé de 0,3% à Hong Kong. L’indice australien S&P/ASX 200 a pris 0,6% et le Kospi a bondi de 1,8% à Séoul.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 1,41$ US à 70,90$ US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait vendredi à 71,78 cents US contre 71,86 cents US jeudi.

Contexte

«La course à la Maison-Blanche reste exceptionnellement serrée», commente Claudia Panseri, cheffe des investissements d’UBS WM France, alors qu’aucun sondage ne parvient à départager les deux candidats à la Maison-Blanche, Kamala Harris et Donald Trump.

«Le pire scénario possible pour les marchés serait un résultat trop serré et contesté» par l’un des deux candidats, selon Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

«À court terme, une victoire de Kamala Harris pourrait soulager les bons du Trésor et les marchés internationaux, tandis qu’une victoire de Donald Trump pourrait avoir une plus grande résonance – et pas nécessairement dans le bon sens – pour l’euro et les marchés européens, en raison de la menace des droits de douane», détaille l’analyste.

Donald Trump a promis des droits de douane de «plus de 10%» sur toutes les importations, ce qui lui permettrait de financer une large baisse d’impôts.

«La baisse des probabilités au cours du week-end d’une victoire de Donald Trump a déclenché un mouvement de vente sur le dollar» lundi, commente Kelvin Wong, analyste d’Oanda.

Le rendement des emprunts d’État à 10 ans ressortait à 4,28%, contre 4,38% à la clôture vendredi. Son équivalent à échéance deux ans, le plus sensible aux évolutions de politique monétaire, s’établissait à 4,16% contre 4,21%.

Par ailleurs, le vainqueur de la présidentielle ne sera sans doute pas encore connu lorsque débutera la réunion du comité monétaire de la Fed mercredi matin. Il ne le sera peut-être pas non plus lorsqu’elle s’achèvera jeudi à la mi-journée, et que le président de l’institution, Jerome Powell, tiendra sa conférence de presse.

Une coupe d’un quart de point de pourcentage est majoritairement attendue, ce qui ferait tomber les taux directeurs de la Fed dans la fourchette de 4,50 – 4,75%. Une première baisse des taux avait été décidée en septembre, pour la première fois depuis mars 2020, d’un demi-point de pourcentage directement.

Face à ces deux rendez-vous majeurs, «les autres événements de la semaine seront insignifiants», conclut Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

Eni encaisse un très gros chèque

Le géant italien des hydrocarbures Eni (+0,64% à Milan) a annoncé avoir encaissé 1 milliard de dollars grâce à la cession de 100% de ses champs pétroliers de Nikaitchuq et d’Oooguruk au large de l’Alaska au groupe pétrolier américain Hilcorp.

La transaction est conforme à la stratégie d’Eni qui vise à rationaliser ses activités «upstream» (production et exploration) «en rééquilibrant son portefeuille et en cédant des actifs non stratégiques», indique le groupe dans un communiqué.