Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 18 juin 2024(AP Photo/Ahn Young-joon)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient en hausse, lundi, après que les indices boursiers américains se soient rapprochés de leurs records, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles clôturant au−dessus de 40 000 points pour la première fois.
Les indices boursiers à 8h00
Les prix du pétrole ont grimpé, alors que les investisseurs se concentraient sur le Moyen−Orient, où un hélicoptère transportant le président iranien Ebrahim Raïssi et d’autres responsables s’est écrasé dimanche dans les régions montagneuses du nord−ouest de l’Iran.
Les marchés européens ont commencé la semaine en hausse, alors que Londres a augmenté de 0,3%, Francfort a pris 0,4% et Paris a grimpé de 0,4%.
Avant l’ouverture des marchés, le S&P 500 était également en légère hausse de 0,1%. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles gagnait moins de 0,1%.
En Asie, Hong Kong a ajouté 0,3%, pendant que Shanghai avançait de 0,5%. À Tokyo, l’indice Nikkei 225 a grimpé de 0,7%.
Le S&P/ASX 200 australien a gagné 0,6%, alors que Séoul a ajouté 0,6%.
Vendredi dernier, le Dow Jones a augmenté de 0,3% pour atteindre 40 003,59 points.
Cet indice et d’autres indices de Wall Street sont en hausse depuis l’automne 2022, alors que l’économie américaine a fait preuve de résilience malgré une inflation élevée, les effets punitifs des taux d’intérêt élevés et les inquiétudes concernant une récession qui semblait inévitable, mais qui ne s’est pas produite.
Le S&P 500, qui est l’indice beaucoup plus important pour Wall Street et la plupart des épargnants pour la retraite, a ajouté 0,1%, clôturant une quatrième semaine consécutive de gains. L’indice composite Nasdaq a glissé de 0,1%.
De leur côté, les marchés canadiens sont fermés lundi en raison du jour férié de la fête de la Reine et de la Journée nationale des patriotes.
Le contexte
À New York, les trois indices boursiers principaux sont annoncés en petite hausse selon leurs contrats à terme.
«La hausse mondiale des actions a été renforcée par l’espoir qu’une inflation plus faible aux États-Unis permettrait non seulement à la Réserve fédérale (Fed) de commencer à réduire ses taux cette année, mais aussi aux autres grandes banques centrales, comme la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre (BoE), de poursuivre leurs plans de réduction de leurs propres taux», retrace Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
L’agenda de lundi comporte plusieurs prises de parole de banquiers centraux américains.
Ensuite, «sur le plan macroéconomique, les courtiers et les analystes auront encore beaucoup à faire cette semaine, avec des données économiques supplémentaires significatives en provenance de l’UE» et des chiffres d’inflation pour le Japon, le Canada et le Royaume-Uni, signale Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.
Mercredi verra notamment la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed et celle des résultats du géant américain de puces électroniques Nvidia.
Le pétrole attentif au Moyen-Orient
Sur les marchés du pétrole brut, les investisseurs restent attentifs et prudents face aux développements après la mort du président iranien et l’annonce de problèmes de santé du roi saoudien.
À la suite d’une hausse en début de séance, les prix fléchissaient vers 7 h 30. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 0,24% à 83,78 dollars américains ($US). Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, reculait de 0,35% à 79,78 $US.
Saudia commande chez Airbus
Le groupe Saudia, qui possède la compagnie aérienne nationale saoudienne du même nom, a annoncé lundi qu’il allait passer une commande ferme de 105 avions Airbus (+1,16% à Paris), saluant un «accord historique», le plus important de l’histoire de la riche monarchie du Golfe.
Toujours dans le secteur de l’aérien, la compagnie irlandaise Ryanair reculait de 1,39% à Dublin, après la publication d’un bénéfice net en hausse de 34%, à 1,92 milliard d’euros, pour son exercice annuel décalé achevé fin mars, mais terni par une hausse des coûts.
Records dans les métaux
Les métaux précieux bénéficient des attentes de baisses de taux. Vers 7 h 35, l’or progressait de 0,67% à 2 431,40 dollars l’once, après avoir dépassé plus tôt son record historique, atteignant 2 450,07 $US l’once, tandis que l’argent a touché un plus haut depuis décembre 2012, à 32,51 $US l’once.
Le cuivre a pour sa part culminé à 11 104 $US la tonne, un plus haut historique.
Le cours du cuivre s’envole «en raison de l’écart croissant entre les perspectives d’augmentation de la demande», notamment pour les véhicules électriques et les centres de données, «et l’atonie de l’offre mondiale», a expliqué à l’AFP Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.
Sur le marché des devises, l’euro était quasi stable (-0,05%), à 1,0864 $US pour un euro.
Le bitcoin gagnait 1,52%, à 67 159 $US.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts des États européens et des États-Unis restaient stables.